Approche holistique et naturelle
Il s’agit du 3e épisode de cette série consacrée à l’intolérance à l’histamine.
L’occasion de montrer comment mettre en œuvre une approche holistique : considérer le corps dans son ensemble, sans oublier les aspects environnementaux et psycho-émotionnels.
Nous verrons comment soulager les symptômes les plus courants de ce trouble, tout en cheminant vers une guérison profonde et durable en rééquilibrant le terrain.
Un chemin parfois complexe et passionnant !
👉 Si tu découvres le sujet de l’intolérance à l’histamine, je te renvoie au premier article « Mieux comprendre l’intolérance à l’histamine » qui est un prérequis pour bien comprendre ce qui va suivre ici.
J’y explique :
- Qu’est-ce que l’histamine ?
- À quoi sert l’histamine dans le corps ?
- Quels sont les symptômes les plus courants d’une histaminose ?
- Pourquoi est-ce important que le taux d’histamine soit régulé ?
- Comment le corps régule-t-il normalement son taux d’histamine ?
- Quelle est la différence entre l’intolérance à l’histamine d’origine digestive et le Syndrome d’Activation Mastocytaire (SAM) ?
- Quelles peuvent être les causes d’une intolérance à l’histamine ?
Je pars donc du principe que tu sais déjà tout ça.
👉 Je te renvoie aussi au 2eme article Intolérance à l’histamine, comment savoir si je suis concerné(e) ou pas ? où je te donne des tests et expériences que tu peux faire pour déterminer si tu as vraiment un problème d’intolérance à l’histamine. Tu pourras aussi mieux distinguer si tu souffres plutôt d’une intolérance à l’histamine d’origine digestive ou d’un Syndrome d’Activation Mastocytaire.
✅ Maintenant que tu as ces bases, nous allons voir quelles sont les clés de la guérison.
Le contenu de cet article a très largement été mis a jour depuis l’enregistrement de cette vidéo.
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📖 Sommaire de l’article :
- Quelques mots sur l’état d’esprit global
- Intolérance à l’histamine : mesures d’urgence pour apaiser les symptômes
- La phase d’investigation : déterminer les causes de l’intolérance à l’histamine
- Le travail de fond pour retrouver sa capacité à réguler l’histamine
- Conclusion
Quelques mots sur l’état d’esprit global
À propos de la responsabilité de chacun
Je ne suis pas médecin. Je ne fais donc aucun diagnostic ni aucune prescription.
✅ J’ai une maîtrise de biologie cellulaire et physiologie de l’Université de Paris VI Jussieu.
✅ Je suis certifiée en conseil en hygiène alimentaire d’une école de naturopathie hygiéniste.
J’estime que chacun est responsable des choix qu’il fait pour lui-même dans sa vie et pour sa propre santé. Je recommande en général de consulter son médecin, d’ouvrir un dialogue avec un professionnel de santé qui connaît bien le sujet.
L’automédication cela peut être précieux dans certaines circonstances et aussi contre-productif voire dangereux dans d’autres.
Là encore, il est difficile d’établir des vérités « toutes faites ». Chaque cas est différent et c’est à chacun de se positionner et de faire ses propres choix en conscience… en d’en assumer les conséquences.
L’importance de mettre en œuvre une approche holistique
Face à un déséquilibre, un inconfort, une maladie, je suis plutôt d’avis en général d’aller directement gérer les situations à la racine, de s’occuper le plus vite possible des causes profondes.
Dans le cas de l’intolérance à l’histamine, c’est un chemin qui peut prendre du temps, souvent plusieurs semaines, plusieurs mois.
Cela peut donc être intéressant, en même temps que l’on cherche à résoudre les causes profondes, de trouver des stratégies pour soulager les inconforts, les souffrances et parfois pour compenser les handicaps.
Peut-on guérir définitivement de l’intolérance à l’histamine ?
Oui bien sûr, j’en suis la preuve vivante !
J’ai souffert d’intolérance à l’histamine d’origine digestive et du Syndrome d’activation mastocytaire.
Et maintenant ?
Je me régale à nouveau d’avocats, de tomates, d’algues et de choucroute crue… sans aucun désagrément !
Je ne suis pas la seule. De nombreuses personnes parviennent à guérir.
Alors qu’en sera-t-il pour toi ?
La question à te poser est la suivante :
Quels changements es-tu prêt(e) à mettre en œuvre dans ta vie pour guérir ?
Plus tu seras ouvert(e), apte à remettre en question tes croyances, tes habitudes, ton mode de vie, ton environnement… plus tu auras des chances de cheminer rapidement vers la guérison.
Ceci étant dit, commençons par examiner ce que tu peux mettre en place concrètement pour apaiser les nombreux symptômes liés à une intolérance à l’histamine, qu’elle soit d’origine digestive ou mastocytaire.
Intolérance à l’histamine : mesures d’urgence pour apaiser les symptômes
Le repos
C’est le premier pilier de la régénération : apprendre à se reposer et à se relaxer physiquement, émotionnellement et mentalement.
Je sais que ce n’est pas le plus facile à entendre, que tu as peut-être la sensation « de ne pas avoir le choix« … et pourtant le corps a besoin d’être au repos pour se réparer. C’est une réalité physiologique fondamentale : les processus de régénération, de détoxication et de cicatrisation des tissus se font lorsque nous dormons et lorsque nous sommes relaxés.
Stress et régénération sont incompatibles.
Si tu veux guérir rapidement, il va falloir que tu fasses les choix nécessaires dans ta vie pour te mettre effectivement dans un état de repos et de détente globale.
Il y a des aspects organisationnels à considérer, des arbitrages et des choix à faire.
Je ne dis pas que c’est facile. Par contre, c’est indispensable.
🔎 Si tu cherches des outils pour apprendre à te reconnecter à toi-même et à mettre davantage de douceur dans ta vie, je t’encourage à explorer le Module 1 Plus de stabilité et de douceur chaque jour de la Plateforme en ligne :
🧘♀️ Tu trouveras aussi des pratiques guidées à télécharger dans les Ressources gratuites de cette plateforme :
Diète pauvre en histamine
Cela te surprend peut-être, mais le fait de réduire la quantité d’histamine ingérée fait effectivement partie des mesures d’urgence temporaires. Cela va être très utile en cas d’intolérance à l’histamine d’origine digestive et aussi en cas de syndrome d’activation mastocytaire.
Tu vas vite te rendre compte qu’une diète pauvre en histamine est extrêmement restrictive. On se retrouve à éviter des aliments délicieux et précieux sur le plan nutritionnel comme les avocats, les tomates, les bananes, les algues, les œufs, les légumes lacto-fermentés, etc.
⚠️ Mise en garde
Une diète pauvre en histamine n’est PAS la solution à l’intolérance à l’histamine.
Attention à ne pas tomber dans le piège de croire qu’un tel régime est la solution à tes problèmes ! Cela va t’aider à calmer les symptômes, le temps d’identifier et gérer les causes de ces déséquilibres.
Manger sans histamine, ce n’est pas évident, car l’histamine n’a pas de goût, ni d’odeur qui permette de la détecter. Il y a toutefois une logique que tu peux retenir : l’histamine est une amine qui vient d’un acide aminé (l’histidine) qui lui-même provient de la dégradation de protéines.
Les aliments qui posent le plus de problèmes sont donc les aliments riches en protéines, quand celles-ci ont eu le temps de commencer à se dégrader ou/et quand ces aliments ont été transformés.
Concernant les viandes, poissons par exemple… plus ils sont frais, moins il y a d’histamine dedans car les protéines ont été peu dégradées.
Quand ils ont plus de 24 heures de réfrigérateur, qu’ils ont été mis en boîte, séchés, fumés, fermentés… évite-les ! Tout processus de transformation va faire monter en flèche le taux d’histamine.
Pour les viandes et poissons : soit tu les manges ultra-frais à peine achetés (tu prends la date la plus récente si c’est emballé), soit tu les mets au congélateur directement en arrivant à la maison. Tu les dégèles juste avant de les faire cuire, tu les rinces (l’histamine formée à la surface de l’aliment sera moins importante) et tu les manges tout de suite après la cuisson.
Tu évites les fruits de mer en général (coquillages et crustacés), très riches en histamine.
Pour l’œuf, c’est le blanc qui est riche en histamine. Tu peux manger les jaunes, si tu n’es pas allergique ou intolérant(e) aux œufs.
Évite la plupart des légumineuses qui sont très difficiles à digérer et riches en histamine : lentilles, flageolets, haricots blancs / rouges / noirs, pois chiche, petits pois.
Attention à la plupart des noix qui sont riches en histamines : tournesol, noix de Grenoble, amandes, cajous, noisettes, sésame. Tu peux te régaler avec les noix de macadamia, les noix du brésil (2 par jour pour éviter les excès de sélénium), les graines de courge et les pistaches.
Le plus délicat est là : avoir des protéines et acides aminés de qualité sans absorber une dose importante d’histamine.
Tu peux éviter tous les aliments fermentés et lactofermentés (dommage pour cette source délicieuse de probiotiques) y compris le vinaigre, les sauces soja.
Beaucoup de fruits sont riches en histamine et certains légumes aussi.
Pour le reste, je te renvoie à la fiche synthétique qui se trouve dans les Ressources Gratuites de la Plateforme en ligne d’Infloressens.
ℹ️ Note importante :
Ne te laisse pas conditionner par les listes d’aliments que tu trouveras çà et là. Il y a une très grande variabilité individuelle. Tu peux très bien tolérer certains aliments figurant pourtant dans la liste « à éviter ». Je t’encourage à faire tes propres tests pour ne pas t’enfermer inutilement dans une alimentation trop restrictive, ce qui est vraiment déprimant.
❓ Si tu ne sais pas comment procéder pour réaliser ce type de tests, je te renvoie à la fiche outil « Comment savoir si un aliment est bon pour soi » qui se trouve dans les Ressources Gratuites de la Plateforme en ligne.
Une alimentation anti-inflammatoire
Si tu souhaites guérir le plus vite possible, écarter les aliments riches en histamine ne suffira pas. Tu vas avoir besoin de t’orienter a minima vers une alimentation anti-inflammatoire.
En quoi consiste une alimentation anti-inflammatoire ?
Voici quelques recommandations pour t’aider à calmer les symptômes liés à l’inflammation :
- Éviter les produits (aliments, boissons) issus de l’industrie agro-alimentaire, c’est-à-dire tout ce qui est préparé, sous blister, en boîte, barquette, brique, bocal, cannette.
Cela te permet d’éviter les additifs tels que les émulsifiants, colorants, conservateurs, agents de texture, etc. Ces produits peuvent être toxiques, dégrader le tube digestif et augmenter l’inflammation. - Réduire au maximum les stimulants tels que le café, le thé, le tabac, les sucres raffinés des bonbons / gâteaux / chocolats… extrêmement acidifiants et pro-inflammatoires.
Privilégier les infusions, les jus frais faits maison… et si tu démarrais ta journée avec un gingembre – citron ? - Les jus de légumes frais et faits maison (à l’extracteur) sont idéaux pour faire le plein de minéraux, de micronutriments et d’enzymes, qui vont alcaliniser le terrain, contribuer à calmer les inflammations, combler certaines carences et aider à mieux digérer.
- Réduire au maximum les céréales à gluten (pâtes, pain, pizza…), voire les céréales en général (riz, maïs, quinoa…) qui sont acidifiantes. Privilégier les pommes de terre, patates douces, châtaignes, manioc (semoule d’attiéké par exemple).
- Réduire au maximum les produits laitiers de vache / brebis / chèvre (lait, fromage, desserts lactés, beurre, crème) très acidifiants et souvent mal tolérés quand la vitalité et les capacités digestives sont diminuées.
- Limiter la consommation de viandes et poissons : 2 viandes et 2 poissons par semaine est largement suffisant. Privilégier la qualité des produits plutôt que les quantités. Penser aux jaunes d’œuf qui ne contiennent pas d’histamine. Penser aux oléagineux pauvres en histamines : macadamias, pistaches, noix du brésil et graines de courge.
- Manger le plus de fruits et légumes crus possibles, en respectant ses capacités digestives (gars aux fibres dures des légumes crus en cas d’irritation intestinale). Penser aux fruits et légumes bien colorés, riches en anti-oxydants : verdures, carotte, betterave, chou rouge, patte douce, fruits rouges…
- Choisir des cuissons à basse température le plus souvent possible. La cuisson des aliments au-dessus de 80°C, en plus de détruire une bonne partie de micronutriments, va produire des produits toxiques : acrylamides, furanes, AGE.
- Réduire le sel et manger tous les jours des herbes aromatiques fraîches (persil, basilic, coriandre, estragon, thym, romarin, origan…), du curcuma frais et du gingembre frais (à râper). Ces produits sont riches en anti-oxydants précieux pour calmer l’inflammation. Ils sont aussi utiles pour favoriser une bonne digestion… et se régaler tout en réduisant les quantités de sel !
- Prévoir un apport suffisant en oméga 3. Les omégas 3 sont des anti-inflammatoires naturels, indispensables pour ta guérison.
Identification et éviction des allergènes
Cette diète pauvre en histamine, riche en micronutriments et anti-inflammatoire devrait déjà bien soulager plusieurs de tes symptômes.
Je te rappelle que ce qui fait grimper le taux d’histamine, ce sont aussi les éventuelles réactions allergiques, qu’elles soient alimentaires ou non.
Pour mémoire, il existe essentiellement deux formes d’allergie qui peuvent avoir un lien avec l’alimentation :
- les réactions immédiatesou hypersensibilité de type I(fait intervenir l’histamine, réaction en 1 à 2 heures);
- les réactions retardéesou hypersensibilité de type IV (ne fait pas directement intervenir l’histamine, réaction en quelques heures à plusieurs jours).
Quels sont les symptômes les plus fréquents d’une allergie de type I ?
- Manifestations cutanées : urticaire, eczéma, démangeaisons, œdème de Quincke (gonflement du visage, des lèvres, de la langue).
- Troubles respiratoires : rhinite, toux, asthme, gêne respiratoire.
- Symptômes digestifs : nausées, vomissements, douleurs abdominales, diarrhée.
- Réactions systémiques graves : choc anaphylactique, pouvant entraîner une chute de la pression artérielle, une perte de conscience et nécessiter une prise en charge médicale urgente.
Pour calmer le jeu, tu vas donc avoir besoin d’éviter toute substance susceptible de déclencher chez toi ce type de réaction allergique.Il peut s’agir d’aliments, même pauvres en histamine. Il peut aussi s’agir d’allergènes non alimentaires.
Est-il utile de repérer une allergie retardée en cas d’intolérance à l’histamine ?
Même si elle n’implique pas directement d’histamine, une réaction allergique retardée non repérée peut contribuer à sur-activer le système immunitaire et générer de l’inflammation chronique. Pour apaiser tes symptômes, il est particulièrement utile de mettre au repos ton immunité, notamment en cas de syndrome d’activation mastocytaire.
Quels sont les symptômes les plus fréquents d’une allergie retardée de type IV ?
- Symptômes gastro-intestinaux chroniques : diarrhée persistante, douleurs abdominales, malabsorption, perte de poids.
- Manifestations cutanées : eczéma atopique, dermatite de contact.
- Autres symptômes : fatigue, irritabilité, troubles du sommeil.
Comment savoir si l’on souffre d’hypersensibilité de type IV ?
C’est très compliqué. Dans ce cas, l’outil le plus précieux est un journal dans lequel tu notes pendant au moins 3 à 4 semaines tout ce que tu absorbes (aliments, boissons, médicaments…), les allergènes non alimentaires possibles et les symptômes dont tu souffres. Cet exercice devrait t’aider à repérer les liens, surtout si ton alimentation est pauvre en histamine et anti-inflammatoire.
Il pourra toutefois être compliqué de faire la différence entre une réaction allergique retardée et une intolérance alimentaire.
Identification des intolérances alimentaires et éviction des produits concernés
L’appellation « intolérance alimentaire » est très controversée.
- Certaines sources appellent « intolérance alimentaire« , les désagréments et désordres qui surviennent après la consommation d’un aliment, lorsqu’il n’y a pas d’activation directe du système immunitaire.
- D’autres sources parlent d’intolérance alimentaire lorsqu’il y a une quantité importante dans le sang d’anticorps IgGspécifiques pour un aliment donné.
Une forte quantité d’IgG pour un aliment signalerait une intolérance alimentaire à cet aliment.
Cette affirmation n’a pas été démontrée, elle est même contestée par plusieurs « autorités de santé » comme la Société Française d’Allergologie (source SFA) ou la Société Canadienne d’Allergie et d’Immunologie Clinique (source CSACI) par exemple. D’après elles, la présence d’IgG correspondrait simplement à une mémoire immunitaire (le corps ayant rencontré cet aliment) sans que cela signale une quelconque allergie ou intolérance.
Il y a donc pas mal de confusion sur le sujet des intolérances alimentaires.
Que peut-on en penser ?
Je conseille aux personnes que j’accompagne d’éviter tout aliment susceptible de provoquer un désordre quel qu’il soit. Je pars du principe que l’on cherche à :
- rétablir une digestion efficace et la plus facile possible ;
- apaiser le maximum de symptômes.
Je recommande donc de choisir dans un premier temps les aliments que l’on aime, les plus faciles à digérer. Lorsque les symptômes seront calmés, il sera alors possible de réintroduire les aliments douteux un par un, en faisant un test de provocation (avec prudence si les symptômes sont très gênants).
Comment faire si je ne suis pas sûr(e) de bien tolérer un aliment ?
Parfois, on ne sait pas trop si l’on tolère bien un aliment ou pas.
🔎 Si tu veux en savoir plus sur le protocole de test alimentaire, je te renvoie à la fiche « Comment savoir si un aliment est bon pour soi » qui se trouve dans les Ressources Gratuites de la Plateforme en ligne.
À propos de l’usage des antihistaminiques
Aspects généraux
Les antihistaminiques ne font pas baisser le taux d’histamine. Ils bloquent uniquement un récepteur donné (récepteur H1, H2, H3…). Le taux global d’histamine reste important et n’est toujours pas régulé. Un antihistaminique peut soulager ponctuellement… attention de ne pas tomber dans le piège de croire que cela va régler le problème.
Les antihistaminiques H1
Il s’agit de médicaments sur prescription médicale ou en accès libre en pharmacie : Aerius, Zyrtec…
Ces molécules bloquent les récepteurs H1 à l’histamine.
Les récepteurs H1 se trouvent dans :
- le système nerveux et le cerveau,
- dans la peau, les muqueuses, les parois internes du corps et les tissus conjonctifs (qui font les liens entre les organes),
- dans les muscles lisses , les muscles qui se trouvent dans les parois du tube digestif et aussi des bronches dans les poumons par exemple.
Ces antihistaminiques peuvent être prescrits pour soulager des inconforts et manifestations de type allergique et inflammatoire au niveau ORL, respiratoire, au niveau de la peau, des yeux et des oreilles.
Ces médicaments peuvent aussi faire dormir en réduisant l’état de vigilance.
Les antihistaminiques H2
- Médicaments sur prescription médicale comme la Cimétidine 200 mg.
- Stomédine en comprimé effervescent est en vente libre.
Ces molécules agissent sur les récepteurs H2 présents dans la paroi de l’estomac et peuvent être prescrits pour soulager l’acidité, les reflux gastriques.
🚫 Attention !
L’usage régulier des antihistaminiques H2 peut générer un défaut d’acidité dans l’estomac, appelé hypochlorhydrie. L’hypochlorhydrie diminue de manière importante les capacités digestives et favorise les déséquilibres de la flore intestinale. Je te renvoie à l’article « Comment bien digérer » pour en savoir plus.
Des compléments et béquilles temporaires
Certains compléments alimentaires peuvent aider à réduire les manifestations allergiques et inflammatoires liées à un excès d’histamine. Je ne parle pas ici de complémenter des carences en vitamines ou minéraux, mais de substances qui aideraient à calmer l’inflammation.
Chacun peut réagir très différemment. Je te donne ces informations afin que tu puisses faire tes propres expériences et déterminer ce qui peut t’aider.
Compléments de DAO
Tu trouveras différents compléments de DAO sur internet, certains d’origine animale, d’autre d’origine végétale.
⚠️ Attention !
La DAO en complément peut aggraver les symptômes chez certaines personnes !
Comment l’expliquer ? J’ai pour l’instant 2 hypothèses :
- La DAO est une protéine. Chez les personnes ayant un terrain allergique ou souffrant d’un syndrome d’activation mastocytaire, le système immunitaire peut produire des anticorps contre cette DAO exogène, la considérant comme un allergène. Cela va alors aggraver des symptômes inflammatoires et/ou allergiques.
- Lorsque le DAO dégrade l’histamine, il se produit de l’H2O2 (peroxyde d’hydrogène = eau oxygénée), très agressif pour les tissus. Quand tout va bien, ce composé est à son tour dégradé par une enzyme, la catalase. Si elle est insuffisante ou inefficace, le H2O2 peut s’accumuler, contribuant encore à augmenter le stress oxydatif et l’inflammation.
Il est donc pertinent dans ce cas de tester la prise de DAO associée à de la catalase.
💊 Exemple de DAO avec catalase : DAO extraite du rein de porc, laboratoire NR&D (NutriLogics).
Je t’invite, comme toujours, à faire tes tests en conscience, avec vigilance et prudence.
Je t’encourage quand tu testes ce genre de produit à espacer les prises d’au moins 48 heures au début, pour vérifier comme cela se passe. Imagine que cela aggrave tes symptômes et tu t’en rendes compte le lendemain soir, alors que tu en a déjà repris 2 dans la journée ? C’est dommage !
Quercétine
La quercétine est un flavonoïde naturel présent dans des aliments comme les oignons, les pommes et les baies. Elle possède des propriétés anti-allergiques et anti-inflammatoires bien documentées (quelques sources : PMC, ScienceDirect, PMC2).

Resvératrol
Le resvératrol est un polyphénol naturel présent dans des aliments tels que le raisin, le vin rouge, les baies et les cacahuètes. Il est reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques (quelques sources : Wikipédia, SpringerLink, Wiley Online Library, ScienceDirect).

Curcuma
Le curcuma, principalement grâce à son composé actif, la curcumine, possède des propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques bien établies (sources ScienceDirect, MDPI).
💊 Le curcuma séché en poudre ou en gélules peut être agressif pour les muqueuses digestives. Préférer le curcuma frais râpé ou en jus, il sera bien mieux toléré.
Huile de nigelle
L’huile de nigelle, extraite des graines de Nigella sativa, est reconnue pour ses propriétés anti-inflammatoires et anti-allergiques, principalement attribuées à son composé actif, la thymoquinone (quelques sources : nige.fr, ScienceDirect et journals.iium.edu.my).
Tu peux l’utiliser dans ton alimentation (sans la cuire).

Huile de Nigelle de Planète au Naturel
L’ortie
Une étude a révélé que l’extrait d’ortie possède un effet anti-inflammatoire plus intense que la quercétine, un flavonoïde reconnu pour ses propriétés anti-inflammatoires (sources : Gavin Publishers, voir aussi SpringerLink).
L’ortie a aussi la capacité de moduler la réponse immunitaire dans les allergies (sources : MDPI et Brieflands).
Quelle ortie choisir et comment l’utiliser ?
Tu peux te procurer gratuitement de l’ortie en te promenant près de chez toi.
✅ Quelques précautions s’imposent toutefois.
- Attention à la cueillir dans des environnements non pollués. Éviter les bordures de champs, la proximité des usines, des routes, les plantes basses.
- Les feuilles d’ortie contiennent de l’histamine. Si tu veux profiter de ses grands bienfaits, il faudra la faire tremper 10 à 15 minutes dans une eau légèrement acide (un peu de vinaigre blanc sera parfait) puis la rincer abondamment. L’histamine est en effet soluble dans l’eau.
- Les feuilles rincées ne piquent plus.
Tu pourras ensuite l’utiliser en jus frais (passée à l’extracteur) et en tisane. Pour la conserver à l’année, tu peux la faire sécher et même éventuellement la réduire en poudre.
⛔️ Prudence avec les compléments à base d’ortie et avec l’ortie déjà séchée (rayon tisanes) : elle n’a pas toujours été trempée correctement pour retirer l’histamine.
🚫 La consommation d’ortie en tisane et en complément est déconseillée aux personnes souffrant de problèmes cardiaques et rénaux, aux enfants de moins de 12 ans ainsi qu’aux femmes enceintes et allaitantes.
Comment soulager les réactions au niveau de la peau et des muqueuses
Permettre à la peau de respirer : utiliser des vêtements qui ont des matières et des coupes qui laissent la peau respirer.
Appliquer la règle :
Mettre sur la peau seulement ce qui est comestible pour soi.
Les cosmétiques et produits issus de l’industrie pharmaceutique ont souvent tendance à refermer les pores de la peau, ce qui ne l’aide pas laisser sortir les toxines. Enlever le maximum de cosmétiques, gels douches et shampoings agressifs.
Privilégier les huiles végétales naturelles simples : huile de coco, huile de jojoba plus riche pour l’hiver et les environnements secs et l’huile d’argan encore plus riche.
Ajouter à l’huile du gel d’aloe vera si l’on sent que la peau a besoin d’eau en plus du gras.
Pour réparer les plaques, rougeurs, eczéma, irritations de la peau et des muqueuses, je n’ai pas trouvé plus efficace que l’huile de calophylle (ci-dessus). Cette huile a une capacité de réparation et d’apaisement assez incroyable !
En ce qui concerne les œdèmes, tu peux utiliser des compresses fraîches, voire froides à appliquer localement. Le froid a un effet anesthésiant et vasoconstricteur qui va aider à chasser la lymphe de la zone concernée.
La phase d’investigation : déterminer les causes de l’intolérance à l’histamine
Rappel sur les causes de l’intolérance à l’histamine
L’investigation dont je parle à présent a pour objectif de déterminer les causes racines de ton problème d’histamine.
Pour les identifier, il va être nécessaire d’établir des liens entre les différentes causes possibles et ton histoire, ton rythme de vie, ton exposition au stress, ton environnement, tes habitudes, ton alimentation, le fonctionnement des différents organes, tes croyances, ton climat émotionnel, etc.
🌿 En séance, je pose de très nombreuses questions à mes consultants afin de déterminer le plus précisément ce qu’ils vivent dans leur corps, psychiquement, émotionnellement, chez eux et éventuellement dans le cadre de leurs activités, avec leurs proches, sur le plan énergétique et spirituel.
Il serait beaucoup trop long de passer en revue toutes ces questions dans cet article.
Pour rappel, voici quelques-unes des causes les plus fréquentes d’une intolérance à l’histamine (détaillées dans le premier article Mieux comprendre l’intolérance à l’histamine) :
- Les causes génétiques.
- Le stress et la fatigue chroniques, l’épuisement surrénalien.
- Les chocs émotionnels.
- Une faiblesse de la thyroïde.
- Les causes digestives : aliments et boissons inadaptés, dégradation de la paroi digestive et la perméabilité intestinale, déséquilibres du microbiote (candida, SIBO…).
- Des allergies non identifiées et/ou non corrigées.
- Des infections froides qui activent en permanence les mastocytes (Covid, herpès, EBV, CMV, Lyme…).
- Des problématiques auto-immunes.
- Des troubles de la méthylation qui affectent l’efficacité de la HNMT.
- Des carences en vitamines et minéraux (cofacteurs de la DAO, cofacteurs de la HNMT, autres micronutriments essentiels).
- Pollution de l’eau (et des aliments).
- Des traitements médicamenteux chroniques.
- Pour les femmes : (pré) ménopause, prédominance œstrogénique.
Des causes cumulées, en lien les unes avec les autres
Il est important d’avoir conscience que bien souvent, plusieurs de ces causes sont présentes et qu’elles sont en lien les unes avec les autres.
Voici quelques cas de figures fréquents :
- une faiblesse des glandes surrénales et de la thyroïde peut être liée à du stress chronique ou/et à des chocs émotionnels ;
- des intestins poreux vont laisser passer des macro-molécules indésirables, qui peuvent provoquer une sur-activation du système immunitaire, favorisant l’inflammation et déclenchant une problématique auto-immune ;
- une maladie auto-immune peut être liée à une faiblesse des glandes, à une infection froide ;
- un déséquilibre de la flore intestinale (candidose, SIBO) peut engendrer des problématiques auto-immunes et avoir un impact considérable sur la vitalité glandulaire ;
- une inflammation globale peut être liée à un épuisement glandulaire (surrénales et thyroïde faibles). La prise d’anti-inflammatoires pour apaiser les douleurs peut déclencher une problématique d’intolérance à l’histamine sur un terrain déjà fragile.
Des liens peuvent exister dans tous les sens. Pour démêler ce sac de nœud, il faut regarder l’histoire de la personne et ce qu’elle vit, tout en ayant en tête les bases de la physiologie.
L’importance de l’approche holistique
Je te mets en garde quant à un piège courant, qui consiste à croire que l’on a trouvé LA CAUSE puis à diriger tous ses efforts dessus… en oubliant tout le reste. Tu pourras peut-être améliorer la situation, mais il est possible qu’il reste plusieurs autres leviers à actionner pour guérir durablement.
🎯 Je te conseille donc vivement de choisir un thérapeute qui a une approche la plus large et la plus globale possible, afin de mettre toutes les chances de ton côté pour guérir ton intolérance à l’histamine.
Le travail de fond pour retrouver sa capacité à réguler l’histamine
Que l’intolérance à l’histamine soit d’origine digestive ou qu’il s’agisse d’un syndrome d’activation mastocytaire, il y a des conditions préalables communes à établir pour guérir.
Les conditions préalables à la guérison de l’intolérance à l’histamine
Je vais commencer par décrire les mesures préparatoires à mettre en place.
Ne t’arrête pas à leur simplicité apparente.
Elles sont réellement puissantes et essentielles pour lancer les mécanismes d’auto-guérison du corps.
Pourquoi ?
Parce que tout organisme vivant est programmé pour s’auto-réparer lorsqu’il se trouve dans les bonnes conditions. C’est le principe de l’homéostasie, qui peut s’énoncer de la manière suivante :
Tout système naturel laissé à lui-même en l’absence de perturbations revient spontanément à l’équilibre, à travers un ensemble de processus de régulation.
Lorsque tu te blesses, la plaie cicatrise. La peau, les muqueuses, les intestins, les glandes… tous les tissus peuvent se réparer. Et c’est aussi valable pour les structures psychiques et émotionnelles !
Ton corps peut se régénérer si tu le laisses faire.
Voici ce que tu peux mettre en place concrètement pour créer les conditions nécessaires à cette régénération.
1. S’offrir le repos dont on a réellement besoin.
Nous en avons déjà parlé dans les mesures d’urgence. Ton corps ne peut pas se réparer dans un état de stress.
Imagine que ton corps est une maison à rénover. Tu ne te lances pas des travaux de rénovation lorsque tu es en guerre ou dans un état de survie. Ce n’est pas le moment !
Le stress est un état de survie.
Pour guérir, il faut sortir de cet état de tension, de survie. Tu as besoin d’un repos global : physique, émotionnel et mental. Tu as besoin d’être détendu(e), relaxé(e).
2. S’assurer de la vitalité du système glandulaire
Avant de rénover ta maison, il peut être utile de vérifier qu’il y a du courant. Cela sera plus commode pour utiliser tes différents outils par exemple. Tu choisis donc ton fournisseur d’énergieet tu branches ton tableau électrique.
Comment l’énergie est-elle gérée dans le corps ?
Ce sont tes différentes glandes endocrines qui s’en occupent : gonades, pancréas, surrénales, thymus, thyroïde, pituitaire, pinéale, hypothalamus. Savais-tu qu’en Ayurveda, ces glandes sont reliées aux principaux chakras, nos centres énergétiques subtils ?
✨ J’ai d’ailleurs conçu le module Auto-soin d’harmonisation des centres énergétiques dans la plateforme en ligne pour apprendre à rééquilibrer ses centres énergétiques par soi-même.
Tu trouveras les informations sur cette page :
Une fois que tu es au repos, la voie est libre pour bichonner les glandes qui en ont besoin. Les glandes surrénales et la glande thyroïde sont souvent celles dont on s’occupe en premier. La stratégie dépendra toutefois des résultats de l’investigation préalable.
Il faut savoir que les glandes surrénales, lorsqu’elles sont en bon état, produisent du cortisol en quantité adéquate. Ce cortisol est un anti-inflammatoire naturel. En cas d’épuisement surrénalien, le défaut de cortisol génère un emballement de l’inflammation : il n’y a plus de frein pour la réguler. Il est donc essentiel de restaurer le bon fonctionnement des glandes surrénales pour retrouver sa capacité à réguler l’inflammation.
Beaucoup des symptômes d’une intolérance à l’histamine sont liés à une inflammation incontrôlée.
3. S’assurer de l’efficacité des organes émonctoires
Revenons à l’image de la maison à rénover. Il est préférable de connecter les évacuations (tout-à-l’égout, fosse septique…) dès le début des travaux.
Beaucoup d’organes touchés par les inconforts liés à un excès d’histamine (la peau, la sphère ORL et les poumons, les intestins) sont ce que l’on appelle en naturopathie des émonctoires : des organes d’élimination des toxines. Nous avons 4 organes émonctoires : les intestins, les reins, la peau et les poumons (avec la sphère ORL).
Ces désordres peuvent gêner l’élimination des toxines et aggraver encore l’inflammation.
C’est un cercle vicieux.
Il est indispensable d’être vigilant à bien maintenir une élimination correcte des toxines.
Voici quelques conseils rapides :
- Vérifier que tu vas à la selle au moins une fois par jour. Je te renvoie à l’article Constipation : définition et solutions pour plus de détails.
- Vérifier que les reins fonctionnent. Les urines doivent rester de couleur « jaune d’or » toute la journée. Si les urines deviennent claires, c’est que tu bois trop ou que tes reins ne sont pas efficaces. Si les urines sont très foncées et commencent à brûler, il faut boire davantage.
- Bouger très régulièrement…
Il y aurait beaucoup plus à dire, évidemment. En séance, je passe le temps nécessaire avec les consultants pour leur donner les connaissances et les outils sur mesure qui vont leur permettre d’ouvrir en douceur leurs émonctoires.
4. Pratiquer une activité physique régulière et adaptée
Une activité physique adaptée à tes capacités est fondamentale.
Le mouvement va activer la circulation du sang et de la lymphe, ce qui va augmenter tes capacités de détoxination.
Tu en as aussi besoin pour stimuler les émonctoires :
- transpirer va activer l’élimination par la peau ;
- respirer plus rapidement et profondément, cela va activer l’élimination par les poumons.
L’activité physique va t’aider non seulement à mieux éliminer les toxines pour réduire l’inflammation, mais aussi à te détendre et à mieux gérer le stress. La qualité de ton sommeil sera nettement améliorée, tu récupéreras plus vite.
5. Passer du temps dehors
Le corps humain n’est pas fait pour rester enfermé entre 4 murs toute la journée.
Tu as besoin de soleil, de grand air, de t’exposer aux éléments.
Tes glandes endocrines en ont grand besoin pour se régénérer.
Vas-y progressivement, en respectant tes limites.
6. Choisir une alimentation adaptée
Je te renvoie au paragraphe sur l’alimentation pauvre en histamine et anti-inflammatoire.
Chacun est différent.
En consultation, je ne donne pas les mêmes recommandations à tout le monde.
Il est essentiel de respecter quelques principes de base :
- manger avec plaisir ;
- éviter de nuire à sa santé en mangeant ;
- manger à sa faim ;
- adapter les aliments à ses capacités digestives et à ses capacités d’assimilation.
Pendant le repas, tu devrais te régaler.
Après le repas, tu devrais te sentir rassasié(e), sans te sentir mal, ni fatigué(e).
Si ce n’est pas le cas, c’est qu’il y a encore quelque chose à modifier dans ton alimentation. Cela prend parfois du temps pour trouver ce qui peut convenir.
Pour te donner des idées, tu peux consulter la diètothèque qui se trouve dans les Ressources gratuites de la plateforme en ligne (diète sans histamine, diètes spécifiques pour la candidose ou le SIBO…).
J’intègre dans la notion « d’alimentation adaptée » le fait que cette alimentation puisse t’apporter tous les micronutriments dont ton corps a besoin pour fonctionner correctement. Nous avons vu par exemple que la DAO et la HNMT avaient besoin de nombreux cofacteurs pour être efficaces.
🔎 Je recommande donc à mes consultants de doser certaines vitamines, minéraux et oligo-éléments afin de déterminer s’il est nécessaire de procéder à des supplémentations ou non. Chaque cas est encore une fois différent. Les dosages à réaliser dépendent de l’histoire de la personne, de son alimentation passée, de ses symptômes, etc.
Tu peux constater qu’il y a déjà pas mal de choses à mettre en place, juste pour créer les conditions nécessaires pour relancer les processus de régénération.
Mais ce n’est pas tout !
Selon le résultat des analyses et investigations préalables, il y aura ensuite plusieurs stratégies complémentaires possibles à envisager pour accélérer la rénovation de la maison…
Assainir et réparer le tube digestif
Attention ! Encore une fois, il y a un ordre cohérent pour rénover la maison.
- La priorité consiste à rétablir des capacités digestives correctes.
Je te renvoie à l’article Comment bien digérer pour avoir quelques bases sur le sujet.
La qualité de ta digestion dépend étroitement de ta vitalité glandulaire.
Tu ne peux pas digérer correctement en état de stress. - Il faudra peut-être assainir le tube digestif pour régler un éventuel problème de dysbiose (candida, SIBO…).
Tu ne peux pas le faire si ta vitalité n’est pas suffisante et si tu es stressé(e) en permanence.
Assainir les intestins est un facteur essentiel pour réduire l’inflammation, rééquilibrer le système immunitaire et calmer l’hyper-réactivité des mastocytes. 80% de l’immunité se joue au niveau intestinal. - Une fois le tube digestif assaini, il faudra réparer les parois de l’estomac et des intestins. Régler les problématiques de perméabilité intestinale, cela va beaucoup t’aider à apaiser les inflammations, les problématiques auto-immunes et les allergies. Une paroi intestinale saine et fonctionnelle redevient capable de fabriquer de la DAO en quantité, sans qu’elle soit saturée par la dégradation d’autres amines issues de microbes parasites.
Détoxiner le foie
Une intoxication du foie et l’accumulation de déchets dans l’organisme en général peuvent être une cause importante de déséquilibre immunitaire et expliquer la persistance du syndrome d’activation mastocytaire. Le système immunitaire est débordé de substances étrangères qu’il ne parvient pas à gérer. Cette hyperactivité permanente génère une libération d’histamine en toile de fond.
Dans certains cas, de nombreux déchets et polluants ont été accumulés dans le foie au cours de la vie. Il peut être nécessaire de procéder à plusieurs cures de détoxination pour éliminer ces substances toxiques : des métaux lourds, des perturbateurs endocriniens, des résidus de médicaments.
La première chose à faire, c’est évidemment de s’assurer de ne plus ajouter de nouveaux polluants dans l’organisme. En séance, je donne un certain nombre de conseils simples pour limiter l’exposition aux polluants au maximum.
Il est parfois nécessaire de procéder à un nettoyage du foie.
Les cures de détoxination du foie doivent être réalisées après tout le reste.
Est-ce qu’il te viendrait à l’esprit de laver ta maison à grande eau si tes canalisations ne sont pas branchées à l’évacuation ou/et si elles sont poreuses ?
Tu ne veux pas que les toxines restent dans la maison, n’est-ce pas ?
Il serait inefficace, contre-productif voire dangereux dans certains cas de chercher à nettoyer le foie avec une vitalité insuffisante, des émonctoires fermés et des intestins poreux.
⚠️ Attention donc aux cures de détox inadaptées. Il faut savoir les doser en fonction de son état… d’où l’intérêt d’être accompagné par un professionnel !
Les infections froides persistantes
Une autre cause d’hyperactivité du système immunitaire est la prolifération de bactéries ou virus, sans symptômes remarquables ni fièvre. On parle d’infections froides. Elles peuvent être causées par le virus du Covid, le virus de l’herpès, l’EBV, le CMV, la bactérie de la maladie de Lyme par exemple.
Pourquoi ces microbes prolifèrent-ils ?
- Ils bénéficient du gîte et du couvert !
Ils ont trouvé une nourriture abondante (déchets) et des conditions favorables à leur développement (terrain acide). Le travail de rééquilibrage du terrain va permettre de diminuer drastiquement la nourriture disponible (élimination des déchets) et rendre l’environnement moins accueillant pour eux (alcalinisation). - Le système immunitaire est inefficace, car il a beaucoup trop de travail (trop de déchets, de microbes, de substances étrangères à gérer) et il manque de vitalité (glandes endocrines faibles).
Avec le travail dont nous avons parlé plus haut, nous allons progressivement restaurer l’efficacité du système immunitaire afin de lui permettre de réguler ces infections. Il pourra enfin s’apaiser et les symptômes vont graduellement disparaître.
Les déséquilibres hormonaux féminins : (pré) ménopause, prédominance œstrogénique
Nous avons vu dans un précédent article qu’en cas de prédominance œstrogénique(excès de d’œstrogène par rapport à la progestérone), les œstrogènes stimulent la production d’histamine et réduisent la capacité de la DAO à la dégrader.
De plus, lorsque la progestérone devient insuffisante, l’excès d’histamine devient plus difficile à contrôler.
Ces déséquilibres sont fréquents lors de la (pré)ménopause, surtout si la personne est en état de stress et de fatigue chronique.
Comme tous les autres tissus de l’organisme,
- les glandes ont besoin des bons outils pour fonctionner (micronutriments) ;
- elles ont aussi besoin de pouvoir éliminer leurs déchets.
Il arrive fréquemment que :
- les ovaires et l’utérus soient intoxiqués par la proximité des intestins en mauvais état et surchargés ;
- la régulation par l’hypophyse et l’hypothalamus soit peu efficace, car toute la zone cérébrale est congestionnée.
Le travail d’assainissement et de réparation du tube digestif va être précieux pour soutenir ces différentes glandes et décongestionner la sphère cérébrale.
De plus, des plantes médicinales peuvent être utilisées pour rééquilibrer ces hormones de manière naturelle.
Les chocs émotionnels
Je termine par un aspect souvent très négligé : la guérison émotionnelle. Les chocs émotionnels et les traumatismes constituent des stress importants qui doivent parfois être apaisés pour guérir physiquement.
Je t’ai dit plus haut que la loi d’homéostasie était aussi valable sur le plan psychique et émotionnel.
Il arrive fréquemment que des mémoires anciennes resurgissent et soient libérées de manière spontanée, sans que l’on ait quoi que ce soit à faire. Les émotions sont ressenties et elles passent… c’est fini !
Parfois, il arrive que des mémoires remontent à la surface et que les émotions ne passent pas. On a la sensation de tourner en rond avec des émotions difficiles, des pensées douloureuses, sans trouver la porte de sortie.
Comment l’expliquer ?
- Bien souvent, nous bloquons inconsciemment le processus de guérison émotionnelle, car il y a certaines choses que nous n’arrivons pas à confronter, accepter, pardonner…
- Il est parfois nécessaire de changer certaines croyances ou de recevoir les « sagesses » de ces expériences afin de pouvoir les laisser aller.
J’accompagne aussi ces processus de guérison émotionnelle dans les séances de thérapie psycho-corporelle. Tu trouveras les informations ici :
Conclusion
Et voilà ! Je crois qu’on a fait le tour. J’ai bien conscience que cela fait beaucoup d’informations.
La bonne nouvelle, c’est que tu peux guérir : retrouver de la vitalité, de la joie… et vivre dans un corps qui fonctionne correctement.
Un chemin de la régénération s’ouvre devant toi.
Il implique de nombreux apprentissages et des remises en questions…
Es-tu prêt(e) ?
Si tu souhaites être accompagné(e) par quelqu’un qui a déjà parcouru ce chemin, tu peux me contacter dès maintenant :
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Tu peux me les poser par mail ou dans les commentaires en bas de page.
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✨ Je te souhaite un beau chemin de guérison ! ✨