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Intolérance à l'histamine, comment savoir si je suis concerné(e) ou pas ?

Ceci est la 2e vidéo sur l’intolérance à l’histamine, appelée également histaminose ou HIT.

 

Qu’est-ce que l’histamine ?
A quoi ça sert dans le corps ?

Pourquoi est-ce important que le taux d’histamine soit régulé ?

Comment le corps régule-t-il normalement son taux d’histamine ?
Qu’est-ce qui perturbe la régulation de l’histamine ?

 

Pour toutes ces questions je te renvoie à la première vidéo et au premier article sur le sujet : "Mieux comprendre l'intolérance à l'histamine".

Je pars du principe que tu sais déjà tout ça.

 

Ici je vais te donner des clés pour que tu puisses déterminer par toi-même si tu es concernée ou pas par cette difficulté du corps à réguler son taux d’histamine.

 

Et tu vas vite de rendre compte que c’est un sujet complexe, riche (que je trouve passionnant)... et que ce n’est pas pour rien que l’intolérance à l’histamine est un trouble encore très peu connu en France.

Il n’est vraiment pas facile à repérer et on va voir tout de suite pourquoi…

Chapitres de la vidéo et podcast

Voici les chapitres de la vidéo :

  • 00:00 Introduction
  • 02:05 Un sujet complexe, précisions sur la méthode
  • 16:20 Symptômes pouvant être liés à un excès d'histamine
  • 22:21 Analyses de sang, dosages histamine et DAO
  • 26:24 Faire baisser son histamine, diètes et compléments
  • 32:47 Le grand check-up, confronter les perturbateurs
  • 34:57 Quid des antihistaminiques ? Indicateurs ? Béquilles ? Solution ?
  • 38:33 Récapitulatif et conclusion

Ce contenu existe en audio dans le podcast "Prendre soin de la vie en soi" saison 5 épisode 9, disponible sur Apple podcast, Deezer, Spotify et plusieurs autres plateformes (voir https://anchor.fm/infloressens).

Nous verrons dans un prochain article comment aider le corps à mieux réguler son taux d'histamine.

Un sujet complexe, précisions sur la méthode

L’intolérance à l’histamine, ou histaminose ou HIT est un trouble très mal connu pour l’instant et il n’est pas facile du tout de le repérer. Il y a peu de sources en français, les médecins avec lesquels j’ai parlé jusqu’à présent, même s’ils peuvent être ouverts à l’échange, n’avaient du tout l’air au courant de la chose. Cela n’aide pas trop.

Variété des symptômes

Comme tu vas le voir, il y a des symptômes qui sont à la fois très divers et variés, qu’on ne pense pas a priori à relier les uns aux autres. Par contre quand on comprend comment cela fonctionne, cela devient limpide. Je t’ai expliqué ça dans la précédente vidéo.

Intensités variables

Et ces signaux peuvent avoir des intensités qui fluctuent dans le temps et qui ajoute une difficulté supplémentaire pour s’y retrouver. Là aussi je t’ai expliqué comment ça fonctionne en utilisant l’image d’une tasse qui peut être plus ou moins remplie d’histamine, je te renvoie à la première vidéo.

 

Dans cette vidéo aujourd’hui, je vais pointer différents signaux et indicateurs qui peuvent montrer qu’il y a un souci avec la régulation d’histamine dans le corps. Je te propose de raisonner par faisceaux d’indices. A toi de ressentir et observer s’il y a convergence de ces indicateur ou pas.
Plus tu as de signaux, d’indices, de résultats concrets qui te parlent, plus il y a de probabilité qu’il y ait un soucis avec ta régulation de l’histamine.

 

Le fait que plusieurs de ces désagréments soient toujours plus ou moins présents "en tâche de fond" et que leur intensité varie d’un moment à l’autre, cela peut être justement un indicateur qu’il y a un souci de régulation du taux d’histamine.

Des délais variables entre les causes et conséquences

Il peut y avoir des délais variables entre ce qui va faire monter le taux d’histamine et le désagrément qui se manifeste ensuite dans le corps.

 

Exemple : tu manges des amandes en quantité avec du chocolat et des bananes.
Certaines personnes vont tolérer tout à fait bien ces aliments malgré le fait qu’ils contiennent de l’histamine.
D’autres vont avoir des plaques rouges sur la peau, irritations intestinales, ou des écoulements des sinus, ou des maux de têtes… voire plusieurs symptômes différents.
Ces désagréments peuvent apparaître très rapidement (en quelques secondes), assez rapidement (dans les 2-3 heures qui suivent le repas) ou bien plus tard (jusqu’à 48 heures après).

 

Pas très facile de relier les causes (les amandes au chocolat banane) aux conséquences quand il y a autant de signaux variés et que les délais varient eux aussi 

Chaque personne réagit différemment

Chacune personne est un être unique avec sa propre génétique, son histoire, ses mémoires, ses traumatismes, sa sensibilité, son environnement, ses croyances… tous ces facteurs font que 2 personnes qui auraient peut-être le même taux d’histamine trop élevé au même moment… ne vont pas forcément manifester les mêmes symptômes, inconforts, désagréments, maladies !  

Nous changeons au cours du temps

Et bien sûr nous changeons aussi au cours de notre vie.

On ne vit pas de la même manière un excès d’histamine à l’adolescence ou en pleine préménopause à 50 ans par exemple !

 

Tout cela n’aide pas vraiment à s’y retrouver et à repérer ce trouble.

Donc c’est du « sur mesure », du « cas par cas », c’est basé sur l’observation de soi, les ressentis internes pour apprendre ce qu’il se passe pour soi et apprendre à tisser les liens entre ce que l’on vit, ce que l’on mange, ce que l’on ressent… et ce qu’il se passe ensuite dans le corps.

Procédure de test, aspect méthodologique

Dernière remarque à propos du fait que c’est difficile d’y voir clair : un aspect méthodologique.

Quand on fait des sciences et qu’on test d’influence d’un facteur sur un système ou un processus, on sait qu’il ne faut faire varier qu’un seul paramètre à la fois.

Par exemple ici. Imaginons que tu veux savoir ce qui génère tes différents symptômes et inconforts.
Tu sais que l’alimentation peut jouer, mais tu sais aussi qu’il peut y avoir une ou plusieurs carence(s) en micronutriments, une dysbiose intestinale, du stress, certaines émotions… il y a plusieurs facteurs qui peuvent avoir un impact sur ce que tu ressens comme désagrément.
Si tu fais une diète pauvre en histamine, et qu’en même temps tu te supplémentes en probiotiques, oméga 3 et en zinc par exemple et que cela va mieux… tu ne sauras pas si tu vas mieux grâce à ta diète, tes compléments… ou parce que concrètement tu prends soin de toi, que tu fais attention à toi et que ça, psychiquement, ça soutient beaucoup !
Et peut-être que toutes ces choses aident et sont en synergie les unes avec les autres… mais tu ne sais pas vraiment clairement ce qu’il en est parce que tout se mélange : tu as fait varier plusieurs paramètres à la fois.

Ce n’est pas un problème.

 

Cela ne veut pas dire qu’il faut être psychorigide et faire varier réellement un seul paramètre à la fois. On n’est pas dans un labo. Ici la santé est en jeu, souvent il y a de la souffrance, donc personnellement je suis plutôt d’avis de mettre toutes les chances de son côté et d’agir sur tout en même temps en espérant que cela va aller mieux le plus vite possible, quitte à avoir fait des choses pour rien !

 

Une fois que cela va mieux (si cela va mieux), on peut retirer les béquilles les unes après les autres, en prenant son temps et en lien avec son ressenti, observer si des inconforts apparaissent ou pas.

Des certitudes ?

Avec ces informations, je pense que tu vas pouvoir te construire petit à petit une vision de plus en plus claire de la situation en faisant tes propres tests et expériences dans le temps.
Cela peut représenter un chemin de plusieurs semaines à plusieurs mois.

Et oui : ça prends du temps !

 

A ce stade ; tu peux t’affliger en te disant que c’est long, que tu as mal et que t’en as ras le bol. Franchement, je comprends. Personnellement, quand j’ai découvert tout ça, j’en ai pleuré un bon moment parce que je percevais la complexité de la chose et que j’en avais vraiment marre de tous ces tests, restrictions, complications... en société, en famille, avec les amis, au resto. C’est vraiment pas un chemin facile.

 

Tu peux aussi te réjouir parce que de nouvelles perspectives s’ouvrent à toi pour aller mieux. Tu vas peut-être enfin comprendre ces déséquilibres qui sont là depuis parfois de très nombreuses années… et tu vas même peut-être pouvoir enfin les régler !

Et ça, ce n’est pas rien !

Symptômes pouvant être liés à un excès d'histamine

Voici des désagréments courants qui peuvent se manifester à des intensités diverses quand on a trop d’histamine dans l’organisme.

Cette liste n’est absolument pas exhaustive.

  • Terrain global : allergies, inflammations, fatigue chronique, système immunitaire peu efficace avec des infections fréquentes.

  • Sphère digestive : reflux gastriques, faibles capacités digestives, fatigue marquée après les repas, paroi de l’estomac douloureuse, intestins irrités, rectum et anus irrités, hémorroïdes, fissures rectales, constipation chronique, alternance de constipation / diarrhée

  • Sphère respiratoire et orl : sinus bouchés, écoulement sinus, conjonctivites, rhinopharyngites à répétition, faibles capacités respiratoires, asthme

  • Peau : peau sensible, qui gratte / démange / brûle / picote sans raison apparente, plaques rouges, urticaire, eczéma, psoriasis, hyper-réaction aux piqûres d’insectes, difficulté à supporter certains tissus, allergies de contact, allergie aux savons / lessives / cosmétiques / shampooings...

  • Cerveau, système nerveux : anxiété, état dépressif, fatigue chronique, sommeil léger et agité, état d’hypervigilance, dégénérescence du système nerveux, schizophrénie, maladie de Parkinson

  • Cœur : troubles du rythme cardiaque, tachycardies

  • Articulations : douleurs articulaires, ostéoporose, tendance à faire des tendinites facilement

  • Appareil génitaux : règles abondantes et/ou douloureuses, syndrome prémenstruel marqué, difficulté à concevoir un enfant

Ces symptômes peuvent tout à fait être présents sans que cela soit une question d’histamine.
C’est le fait de croiser ces désagréments avec ce qui va suivre qui va t’aider à y voir plus clair.

Analyses de sang, dosages histamine et DAO

Prise de sang pour mesurer le taux d'histamine

Tu peux réaliser en laboratoire près de chez toi une prise de sang pour mesurer ton taux d’histamine. Tu peux faire ces tests y compris sans ordonnance (non remboursé).

 

Si ton taux d’histamine est très supérieur aux normes indiquées sur ta feuille de résultat et que tu n’as pas fait d’allergie ou de réaction particulière dans les jours précédant la prise de sang, cela peut être un indicateur qu’il y a un soucis de régulation de l’histamine.

 

Toutefois, si le taux d’histamine est faible, cela ne veut pas dire qu’il y a une bonne régulation. Tu es peut-être tombé à un moment où il était bas et il peut remonter 3 heures plus tard. En effet le taux d'histamine sanguin varie très rapidement au cours d'une journée, ce n'est pas une donnée stable. Il faudrait faire plusieurs mesures à différents moments pour observer comment ça se passe dans le temps… mais bon, je ne recommande pas cela, on est d’accord !

Prise de sang pour doser la DAO

Tu peux réaliser une analyse de sang en laboratoire pour mesurer ton taux de DAO, l’une des enzymes qui normalement dégrade l’histamine et permet de la réguler.

 

Là encore, si ton taux de DAO est vraiment bas, c’est un indicateur fort d’un soucis de régulation de l’histamine.

Par contre si ton taux est normal, cela ne veut pas dire que ton corps régule bien l’histamine.

  • Ta DAO peut être présente en bonne quantité mais avoir une forme qui n’est pas efficace

  • Tu peux avoir une taux de DAO globale suffisant mais peut-être qu’il n’y en a pas assez au niveau de tes intestins par exemple, si ta paroi intestinale est en mauvais état

  • Tu peux avoir des troubles de la synthèse de la DAO, avoir fait la prise de sang à un moment où ça fonctionnait bien et 3 heure plus tard ton corps en fabrique mois et ça se détraque.

Ces prise de sang peuvent être intéressantes à faire mais les résultats sont vraiment à prendre avec recul.

Faire baisser son histamine, diètes et compléments

Les indicateurs que je vais te proposer maintenant font suivre la même logique :

Si ce qui te fait mal à dû à un excès d’histamine,
faire baisser ton taux d’histamine devrait te soulager.

 

L’idée c’est de reprendre dans la vidéo précédente (les causes qui peuvent perturber la régulation de l’histamine) et d’agir sur ces causes. Cela peut servir à la fois de test… et si cela te soulage, et bien tu es tout simplement en train de régler ton problème à la racine. Plutôt sympa, non ?

 

Je vais te faire une vidéo spécifique pour d’expliquer comment faire baisser son taux d’histamine et le ramener dans des valeurs plus confortables. Donc je ne détaille pas, je te donne les grandes lignes.

Diète pauvre en histamine

Une partie de l’histamine qui circule dans le sang peut venir de notre alimentation.

L’histamine des aliments devrait normalement être en grande partie dégradée par des enzymes (DAO, HNMT) produites par les cellules de notre paroi digestive. Parfois ces enzymes ne fonctionnent pas bien. L’histamine non dégradée va pouvoir passer dans le sang au niveau des intestins, d’autant plus facilement si l’on a des intestins irrités. En effet si la fonction d’assimilation est perturbée au niveau intestinal : le tri de ce qui devrait passer ou non ne fonctionne pas correctement.

 

On peut faire le test suivant :

Est-ce que suivre une diète pauvre en histamine améliore la situation ou pas ?
Est-ce que lorsque je mange à nouveau normalement, les symptômes réapparaissent ?

 

Tu vas avoir besoin de savoir quels sont les aliments à éviter : ceux qui contiennent de l’histamine et ceux qui provoquent la libération de l’histamine interne des mastocytes (voir vidéo 1). Je te mets en ressource deux documents qui contiennent ces informations. A partir de là tu vas te faire une liste de ce que tu peux manger et de ce tu aimes.

Pour savoir comment t’y prendre, je te renvoie à la vidéo citée dans les ressources "Comment savoir si un aliment est vraiment bon pour moi". Je n’y parle pas spécifiquement de l’histamine mais la méthode que je décris est celle que tu peux utiliser ici.

 

J’ai conçu une fiche outil pour t’aider à te repérer dans cette procédure générale de test alimentaire. Au départ, quand on n’a pas l’habitude, ce n’est pas évident de savoir par où commencer ni comment s’y prendre. C’est un outil que je partage gratuitement.

Une fois que tu sais quoi manger et quoi éviter, une fois que tu as compris le principe du test… c’est à toi de régler les curseurs !

Combien de temps tu fais ta diète ?
Est-ce que tu en fais plusieurs ?
Tu les espaces de combien de temps.

 

Et là c’est vraiment en fonction de comment tu le sens et de ce que tu vis que tu vas pouvoir diriger ta barque et apprendre petit à petit à te connaître.
C’est une démarche qui prend du temps et qu’il faut bien souvent concilier avec une vie sociale, familiale, professionnelle… donc on fait de son mieux, comme un peu, on s’adapte. Pas de pression !

L’idée, ce n’est pas d’avoir l’alimentation parfaite ! Cela n’existe pas.

 

L’idée, c’est juste de faire varier l’apport alimentaire d’histamine et d’observer si cela améliore un peu, beaucoup, radicalement ou pas du tout tes symptômes.

Se supplémenter en DAO

Une enzyme dont on parle beaucoup dans les publications sur l’histamine, c’est la fameuse DAO qui dégrade normalement, avec d’autres enzymes cette histamine.

Tu peux trouver de la DAO sur internet.

 

L’idée est simple : si prendre de la DAO t’aide visiblement à réduire tes symptômes, il y a des chances que tu aies un soucis de régulation de l’histamine.
Cela ne veut pas dire que c’est ta DAO qui fonctionne mal. Cela peut être d’autres enzymes qui dysfonctionnent et la DAO que tu prends en plus vient aider à la dégradation de l’histamine.
Cette DAO va agir au niveau digestif. Cela va aider à ce que moins d’histamine passe dans le sang et donc à réduire le taux d’histamine à la fois au niveau digestif et aussi globalement.

 

Attention !

Ces suppléments de DAO, cela ne fonctionne pas pour tout le monde !
J’en ai testé 2 types différents. L’un m’a clairement aidé alors que l’autre a aggravé mes symptômes digestifs.
Attention aux préjugés, aux croyances, il est important d’observer les ressentis avec le plus d’objectivité possible. Peut-être qu’une supplémentation en DAO va t’aider, peut-être que cela ne va rien changer et peut-être que cela va te faire encore plus mal qu’avant.

 

Quand tu testes un nouveau produit, tu vérifies la composition, les dosages, les excipients, ce qu’en disent les autres acheteurs… et tu testes progressivement et laissant un temps suffisant d’observation entre 2 prises (au moins 48 heures).

Demander l’avis de ton médecin, cela peut être une excellente idée aussi, surtout si tu prends un traitement. Attention aux interactions médicamenteuses.

Le grand check-up, confronter les perturbateurs

L’idée ici, c’est encore et toujours de faire baisser le taux d’histamine et d’observer si cela réduit tes symptômes ou pas.

Je te renvoie à la vidéo 1 où j’ai listé les différents facteurs qui dérégulent cette histamine :

  • dysbiose intestinale

  • manque de certaines vitamines et minéraux

  • thyroïde déréglée

  • surrénales épuisées

  • troubles hormonaux

  • stress chronique

  • chocs émotionnels

Tu peux donc par exemple faire des analyses de sang pour savoir si tu manques de certaines vitamines et si c’est la cas, te complémenter et voir si cela change quelque chose.

 

Tu peux aussi faire une cure de probiotiques… qui ne font pas grimper les taux d’histamine (voire vidéo 1).

 

Tu peux apprendre à mieux gérer le stress, à vivre tes émotions avec plus d’espace et de sécurité intérieure. Je peux te renvoyer au module 1 de la plateforme en ligne d’Infloressens « Plus de stabilité de de douceur chaque jour ».

Plus ton approche va être complète, holistique, plus tu as des chances de régler durablement la situation et de comprendre ce qu’il se passe.

Que penser des antihistaminiques ? Indicateurs ? Béquilles ? Solution ?

Peut-être que tu te dis :"Mais pourquoi elle ne dit pas tout simplement de prendre des antihistaminiques?!? C’est bien à ça que ça sert, non ? Des antihistaminiques, c’est pour faire baisser le taux d’histamine. Problème résolu !"

 

Et non ! Les antihistaminiques ne font pas baisser le taux d’histamine !

 

Les antihistaminiques bloquent certains récepteurs à l’histamine mais le taux global ne baisse pas.

Il peut être intéressant de consulter un médecin pour vérifier si une prise ponctuelle d’antihistaminique peut soulager temporairement en attendant de gérer les causes.

 

Et effectivement : si l’antihistaminique soulage certains symptômes, c’est aussi un indicateur qu’il y a un souci de régulation de l’histamine.

 

L’antihistaminiques va toutefois rarement soulager tous les symptômes.

Pourquoi ?

Il existe différents récepteurs à l’histamine et donc différents types d’antihistaminiques en fonction des symptômes à soulager.

 

Exemples :

  • Zyrtec, Aerius agissent bloquent les récepteurs H1 présents dans les parois des muqueuses, les muscles lisses, le système nerveux. Ces antihistaminiques peuvent être prescrits par un médecin pour soulager dans l’excès d’histamine se traduit par des inconforts au niveau ORL, respiratoire, au niveau de la peau. Ces médicaments peuvent faire dormir aussi, réduire l’état de vigilance.

Attention, je ne dis pas qu’il faut prendre ces médicaments !
Je ne suis pas médecin, je ne fais ni diagnostic ni prescription.

  • Cimétidine, Stomédine agissent sur récepteurs H2 présents dans la paroi de l’estomac et peuvent être prescrits pour soulager l’acidité, les reflux.

Mise en garde

Dans cette vidéo, regarde uniquement les facteurs qui peuvent constituer un faisceau d’indices pour savoir si l’on est concerné ou pas par cette difficulté de régulation d’histamine.

On verra dans la prochaine vidéo sur ce sujet comment faire baisser des taux d’histamine trop élevés. Quand on veut faire baisser son histamine durablement, il est essentiel de trouver les causes et d’agir à ce niveau là.

Les antihistaminiques ne font pas baisser le taux d’histamine. Ils bloquent un récepteur donné, c’est tout. Le taux global d’histamine, lui reste important et n’est toujours pas régulé.

Il n’est pas judicieux de bloquer trop longtemps ou trop souvent un récepteur donné à l’histamine. Ce récepteur, en étant activé par l’histamine a un rôle à jouer dans le corps, qui en a besoin pour plein de choses comme on l’a vu dans la 1ère vidéo.

Et puis tout médicament peut avoir des effets secondaires. Surtout quand on le prend de manière plus ou moins chronique, sur le long terme.

 

Un antihistaminique peut soulager ponctuellement… attention de ne pas tomber dans le piège de croire que ça va régler le problème.

Récapitulatif et conclusion

Tu peux :

  • faire la liste des symptômes et désagréments que tu vis qui peuvent avoir un lien avec un excès d’histamine ;
  • faire des analyses de sang pour checker tes taux d’histamine et de DAO ;
  • tester une diète pauvre en histamine ;
  • tester un complément en DAO ;
  • te faire prescrire un antihistaminique H1 ou H2 ou les 2 ;
  • agir sur les autres causes pour voir si cela améliore ou pas la situation.

N’hésite pas à utiliser les commentaires si tu as des questions ou si tu souhaites apporter des compléments d’informations. Tu peux  aussi corriger d'éventuelles erreurs et partager ton expérience.

 

N’hésite pas également à partager cette vidéo si tu penses qu’elle peut aider d’autres personnes.

 

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Ressources sur l'intolérance à l'histamine

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