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Comment réussir une rupture amoureuse ?

Bienvenue dans ce 5e épisode de la série “Je réponds à TA question!”

Je t’explique tout sur cette série dans cette vidéo :

Tu peux me poser ta question en utilisant ce lien :

La question que j'ai choisie aujourd’hui c’est “Comment réussir une rupture amoureuse ?

 

J'aime bien la formulation de cette question "réussir une rupture"... cela peut même paraître un peu bizarre comme concept, non ?

On peut se dire qu'il est plus important de réussir la relation elle-même.

Quand on en arrive à la rupture, est-ce que ce n'est pas déjà trop tard ?

Pourquoi s'en soucier ?

 

Détrompe-toi !

Une rupture, c'est un moment super important.

 

Dans cet article, on va voir ensemble que la manière dont on vit une rupture peut révéler beaucoup de choses. C'est une opportunité pour apprendre sur soi, ses besoins, ses limites, ses croyances... c'est un moment privilégié pour se rencontrer en profondeur.

 

Traverser ce moment douloureux en conscience, c'est aussi ce qui peut faire que la suite sera  plus joyeuse, plus libre et plus nourrissante... que l'on choisisse de s'engager dans une nouvelle relation ou pas d'ailleurs !

 

Alors non : une rupture ce n'est pas forcément synonyme de guerre, de rancœur ou de haine.

Une rupture, cela peut réellement "bien se passer".

 

On va voir dans cet article ce que cela signifie concrètement et comment faire en sorte de vivre cette épreuve le mieux possible...

Prérequis essentiels

Pour commencer, voici quelques aspects à distinguer et clarifier. 

A mon sens, il ne faut pas confondre :

  • l'amour que l'on ressent pour une personne,
  • le fait de se sentir amoureux(se) qui est un état particulier, lié à une forme d'amour bien spécifique,
  • le fait d'être en couple avec cette personne,
  • le fait de vivre avec cette personne, sous le même toit.

Souvent nous confondons ces différents aspects...

  • alors qu'on peut très bien aimer, ressentir de l'amour sans être amoureux,
  • on peut aimer sans être en couple,
  • on peut être amoureux sans être en couple,
  • on peut être amoureux sans vivre ensemble,
  • on peut être en couple sans vivre ensemble.

C'est comment pour toi ?
Tu arrives à te situer ? Est-ce que tu vois clairement où tu en es ?

 

C'est déjà la première étape : savoir ce que l'on ressent, ce dont on a envie et ce dont on a besoin.

 

En effet, comment bien vivre une rupture sans savoir où on en est :

ce que l'on ressent ?

ce dont on a envie ?

ce dont on a besoin ?

Une rupture qui se passe "bien"... qu'est-ce que cela veut dire ?

Ceci étant posé, "une rupture qui se passe bien"... qu'est-ce que cela veut dire ?

 

Une rupture c'est en général douloureux. On ne va pas se mentir non plus !

 

Il y a un deuil à faire. Selon son engagement dans cette relation qui se termine, ce deuil peut être plus ou moins profond. Il peut aussi activer d'autres blessures plus anciennes : des blessures de rejet, d'abandon, de trahison, d'humiliation... souvent liées à notre enfance.

 

Un deuil, quel qu'il soit, c'est un processus intérieur constitué d'un certain nombre d'étapes dont nous reparlerons après.

 

Une rupture qui se passe "bien", c'est donc une rupture qui permet aux deux personnes de vivre ces étapes, ce processus intérieur, dans une atmosphère de respect réciproque, de confiance et de sincère bienveillance.

Cela peut être douloureux mais ce contexte peut rendre les choses plus douces et plus faciles.

Tu n'as pas contrôlé la relation... tu ne contrôleras pas non plus la rupture !

Une rupture, c'est comme pour une relation : ça se vit à deux.

Tu as remarqué ? Tu n'as pas pu contrôler la relation... heureusement, c'est bien normal !

Et bien tu ne pourras pas contrôler la rupture non plus!

 

Tu peux comparer une relation entre deux personnes à une corde tenue par chacune de ces deux personnes.

Toi, tu peux uniquement d'occuper de ton bout de corde.
Tu ne peux pas contrôler la manière dont l'autre va tenir son bout de corde, ce qu'il va en faire... cela ne t'appartient pas.

 

De la même manière, tu es responsable de ton bout de la relation. Il t'appartient d'en prendre soin le mieux possible, y compris au moment de la rupture.

 

Si l'autre n'est pas dans le même état d'esprit, tu n'y peux rien.

Tu peux proposer, exprimer, incarner une certaine posture, un état d'esprit que tu explicites.
Ce que l'autre va en faire selon ses moyens du moment, ses croyances, ses besoins, ses limites : cela lui appartient.

 

En fonction de ce qu'il se passe, c'est toujours à toi de prendre soin de toi et éventuellement de mettre la distance juste si tu sens que c'est nécessaire.

Quelques clés pour mieux vivre une rupture amoureuse

Prendre conscience de ses croyances sur les ruptures

Quelles sont tes croyances sur les ruptures amoureuses ?

Comment est-ce sensé se passer selon toi ?

Qu'est-ce qui se fait ?

Qu'est-ce qui ne se fait pas ?

 

Est-ce qu'on doit se haïr, se traiter de tous les noms et se jeter la vaisselle à la figure pour se séparer ?

Est-ce qu'il faut que l'un des deux ait commis une faute pour se séparer ?

Est-ce qu'on peut encore se parler de cœur à cœur, débriefer, se toucher ?

 

Comment est-ce sensé se passer selon toi ?

 

Tes croyances dépendent bien sûr de ce que tu as vécu, de ce que tu as observé autour de toi depuis l'enfance, des codes familiaux, sociaux et culturels de ton environnement, de tes propres expériences directes aussi.

Certaines personnes trouvent plus facile de rompre dans un climat de conflit parce qu'au moins comme ça "c'est clair", pas d'ambiguïté !

L'agressivité et la violence permettent de vivre la souffrance à partir d'un sentiment de contrôle et de puissance. C'est parfois plus confortable à traverser de cette manière que d'assumer que l'on se sent perdu(e) sans l'autre, insécure, frustré(e), déçu(e), profondément triste...

 

Je t'invite à regarder pour toi ce que tu crois et comment tu as envie de vivre les choses.

Ouvrir de nouvelles possibilités de vivre cette épreuve

Si tu te sens concerné(e) par ces croyances sur les ruptures amoureuses forcément pleines de haine, de rancœur et de violence, alors je voudrais te faire un témoignage...

 

Oui, il est possible de mettre fin à une relation de couple en douceur

avec gratitude, respect et bienveillance.

 

Si l'on comprend que l'amour et le fait d'être en couple, ce sont deux choses différentes, alors il est possible de faire le deuil du couple, tout en prenant soin de la relation d'amour au sens large.

 

La fin du couple, ce n'est pas forcément la fin de l'amour.

 Je ne suis pas en train de dire qu'il faut entretenir une ambiguïté, de faux espoirs dans la relation... ce n'est pas du tout ça !

On peut être très clair sur le fait que c'est fini. Et en même temps, sans se sentir amoureux(se), on peut ressentir une forme d'amour, de chaleur, de tendresse pour l'autre. 

On peut aussi ressentir de la gratitude pour tout ce qui a été partagé et pour le fait que cela soit fini.

On peut sincèrement vouloir le bien de l'autre, son bonheur... même sans nous !

 

La relation est finie mais il n'est pas nécessaire de se haïr ou de se faire du mal pour autant.

Ce que l'on ressent au moment de la rupture révèle la manière dont on a vécu la relation

Selon son passé et son histoire, selon ses croyances et sa personnalité, on peut vivre son couple de plein de manières différentes. Il est bien difficile de faire des généralités... toutefois bien souvent, ce que l'on ressent au moment de la rupture révèle la manière dont on a vécu la relation elle-même.

 

Prenons deux exemples opposés typiques...

Ressentir une libération, un allègement

Après cette rupture, est-ce que tu ressens une libération ? Un allègement ?

 

Je te donne quelques pistes d'explorations non exhaustives...

 

Il arrive fréquemment qu'en couple on ait tendance à imaginer que l'autre nous appartient un peu et qu'on appartient à l'autre

Il y a des choses qu'on a l'impression de devoir à l'autre parce qu'on est en couple et que l'autre nous doit aussi. On va s'y contraindre parce que cela fait partie de "ce qui se fait" en couple.

La sexualité, est-ce un dû dans un couple par exemple ?

Prendre l'autre en charge... est-ce la même chose que l'aider, le soutenir ?

 

Il y a des choses qui deviennent acquises et normales parce que l'on est en couple.

 

Il y a aussi ces choses que l'on va s'interdire parce que l'on est en couple.

Dormir seul ?

Ne plus sortir avec ses potes toute la nuit sans l'autre ?

Faire l'amour avec quelqu'un d'autre ?

 Donc si tu ressens un allègement, une libération, voici quelques exemples d'aspects à regarder.

  • Est-ce que tu t'es contraint(e) ou forcé(e) à quelque chose dans cette relation ?
  • Est-ce que tu prenais l'autre ou la relation en charge
  • Est-ce que tu t'es interdit quelque chose dans le cadre de cette relation ? 

D'une manière générale, est-ce qu'il y a quoi que ce soit dans ta manière d'avoir vécu cette relation que tu aimerais remettre en question et peut-être envisager différemment pour que cela soit plus léger et plus libre pour toi dans une prochaine relation ?

Ressentir un grand vide terrifiant

Ce que je viens de décrire peut être vécu complètement différemment à partir d'une autre personnalité, avec une autre histoire.

 

Dans une relation amoureuse, on peut parfois être à la recherche de "sa moitié".

On peut croire qu'une fois que l'on s'est trouvés, on s'appartient et on se complète.

Cela peut être sécurisant sur le plan affectif par exemple. 

Le couple devient un espace de codépendance, qui structure en apportant des codes et des repères. Chacun contribue à nourrir les besoins de l'autre.

 

Dans ce contexte, la rupture apporte une profondeur insécurité, du chaos, un vide.

Sans autonomie, une liberté retrouvée peut paraître terrifiante.

On réalise alors bien douloureusement l'étendue de la dépendance dans laquelle on s'était installé au sein de cette relation.

 

 

Si cet exemple résonne pour toi, voici quelques questions à explorer :

  • Est-ce que tu te sens vide sans l'autre ?
  • Seul(e), te sens-tu déjà complet et autonome ou as-tu besoin de l'autre ?
  • Est-ce que tu crois que tu as besoin de la relation pour structurer ta vie et te sécuriser ?
  • Quels sont les repères que cette relation t'avait apporté(s) ?
  • Quels étaient les besoins qui avaient pu être nourris dans le cadre de cette relation ?

Voila pour ces 2 exemples !

On peut bien sûr vivre ces 2 aspects à la fois.

On peut se sentir libéré et vide. Heureux et terrifié.

L'humain est ainsi fait que nous pouvons vivre en même temps des réalités émotionnelles qui peuvent paraître paradoxales. C'est riche un être humain !

Nous sommes multiples à l'intérieur, nous avons plusieurs parts.

 

En tout cas j'imagine que tu as compris l'idée : une rupture c'est une opportunité pour faire un point sur tout un tas d'aspects et de parts en soi.

La manière dont tu vis une rupture, c'est en miroir avec ce que tu as vécu de la relation, de ta posture, de tes croyances.

La conscience de soi au cours du processus de deuil

Comme je l'ai évoqué tout à l'heure, tout deuil est un processus intérieur qui passe par un certain nombre d'étapes que l'on peut apprendre à reconnaître et que l'on peut vivre en conscience.

Une rupture amoureuse, c'est aussi un deuil à vivre.

 

Quelles sont les étapes les plus courantes de ce deuil ?

  • le déni total : tout va bien !
  • le déni partiel, alternance de colère et d'espoir, négociation pour essayer de restaurer la relation sous son ancienne forme par exemple,
  •  la confrontation à la rupture :
    • la colère (il n'y a pas d'acceptation),
    • la tristesse, la résignation (la séparation est jugée comme négative),
    • acceptation et guérison (la relation et la séparation sont perçues comme des cadeaux, ressenti de gratitude).

Pour vivre ces étapes en conscience, il est nécessaire d'être à écoute de soi.

 

Cela veut dire : se connaître.

Cela veut dire aussi : se laisser de l'espace pour sentir ce qu'il se passe, où l'on en est.

 

C'est un processus délicat, en général douloureux.

Dans un tel contexte, j'aurais envie de te dire encore plus que d'habitude :

"Là maintenant, c'est toi d'abord !"

Ce n'est pas de l'égoïsme, c'est juste du bon sens.

 

Se connaître, être à l'écoute de soi cela permet d'observer où l'on en est du processus, du rythme qui est le sien. Cela peut prendre du temps, plusieurs semaines, plusieurs mois, parfois plus. Il est important de respecter ce rythme, sans tomber dans le piège de la fuite en avant :

"Aller je refais ma vie, je suis un guerrier !".

 

Connaître les techniques d'introspection peut beaucoup aider à traverser ces moments plus facilement et plus rapidement.

Si tu as besoin d'aide pour traverser cette épreuve, n'hésite pas à me contacter en utilisant ce lien :

Parfois on sent qu'on est bloqué, qu'on n'y arrive pas seul(e) : un accompagnement peut alors être précieux.

Parfois aussi, on est impatient de passer à autre chose. C'est une fuite et c'est bien naturel : ça fait mal ! Qui a envie de souffrir en conscience ?

 

Je sais bien qu'on n'a pas toujours envie d'entendre ça mais c'est pourtant une réalité : quelque soient les outils dont on dispose, il y a un rythme naturel de digestion et d'intégration qui est différent pour chacun. C'est un rythme qui se respecte.

"Il ne sert à rien de tirer sur l'herbe pour qu'elle pousse plus vite !"

 Il n'y a que toi qui peut sentir si tu as besoin d'aide parce que tu bloques ou si c'est plutôt un moment d'impatience, une fuite en avant. 

 

Se connaître et s'écouter soi-même, cela permet aussi de sentir où sont les limites et de pouvoir dire non à temps, avant de devenir trop agressif par exemple.

 

Cela permet enfin de sentir quels sont les besoins prioritaires du moment et de les prendre en charge soi-même, avant que la pression ne soit trop forte.

 

Bref, plus que jamais : conscience et connaissance de soi sont essentiels.

 

Si tu cherches des outils et des pratiques simples pour t'entraîner à te poser, à t'intérioriser et à sentir ce qu'il se passe en toi, c'est ici :

Sortir de l'accusation et de la culpabilité pour mieux prendre ses responsabilités

Je crois que je pourrais écrire un livre sur le sujet tant il y a à dire !

Je ne veux pas faire trop long pour cet article mais tout de même, je ne peux pas te parler de rupture amoureuse sans te parler de culpabilité et de responsabilité !

 

Sache que toute expérience peut être vue selon 2 grilles de lectures opposées : la culpabilité ou le non-jugement. Il me paraît essentiel de pouvoir discerner à chaque instant quelle est la grille de lecture que l'on utilise et de pouvoir mesurer quelles en sont les conséquences.

On peut ainsi éventuellement se positionner avec davantage de conscience. 

Percevoir une rupture avec les filtres de la culpabilité

Comment reconnaître que l'on perçoit une situation selon l'angle de la culpabilité ?

 

Qui dit culpabilité dit :

  • coupable
  • accusation
  • reproche
  • rancœur
  • triangle persécuteur / bourreau, victime et sauveur
  • jugement bien / mal...

Tu vois comme ce filtre de la culpabilité est très utilisé lors d'une rupture ?

 

Je te renvoie ici à la vidéo "Sortir de la culpabilité et des rôles de victime, bourreau et sauveur" où je détaille ces mécanismes, je ne vais pas les développer dans cet article.

Quelles sont les conséquences de fonctionner selon l'angle de la culpabilité ?

 

En voici quelques unes :

  • La culpabilité ferme la connexion avec l'autre, rompt le dialogue et l'échange.
  • On incarne un rôle, on porte un masque, ce qui permet d'échapper à ce qui est douloureux et vivant dans l'instant (c'est donc un mécanisme de protection très utilisé).
  • On projette son histoire et ses blessures sur l'autre et la relation, on n'est pas en lien avec la réalité.
  • On entretient toujours les mêmes histoires, on a la sensation de tourner en rond. Cela contribue à renforcer les mêmes croyances et à les valider.

Vivre une rupture à partir d'une posture de non-jugement

Selon le regard du non-jugement il n'y a pas de "bien" ni de "mal".

Personne n'est coupable. Pas de victime ni de bourreau.

 

Par contre il y a des liens de causalité : chaque expérience, pensée, choix, posture... a effectivement des conséquences. Il est possible de percevoir certains liens de causalité, d'autres nous échappent. Nous avons toutefois confiance que l'ensemble est cohérent.

 

Ceci est parfois mal compris.

Cette posture de non-jugement ne signifie pas que "tout nous convient" et qu'on laisse faire n'importe quoi. Absolument pas !

On peut se positionner, dire "non" fermement par rapport à certaines paroles ou actions sans juger ce que l'autre dit ou fait. On n'est pas d'accord, on pose ses limites et on fait en sorte qu'elles soient respectées.

Faire respecter nos limites, c'est avant tout notre responsabilité, pas celle de l'autre... même si l'on est d'accord que l'on préfère quand il y a de l'empathie et du respect en face !

 

 

Quelles sont les conséquences d'une posture de non-jugement au cours d'une rupture ?

  • La connexion est plus facilement préservée, ainsi que le dialogue et l'échange.
  • Il est davantage possible d'incarner pleinement "qui l'on est", y compris dans sa vulnérabilité sans avoir à se cacher derrière des rôles ou des masques.
  • Chacun peut prendre ses responsabilités par rapport à ce qu'il a pensé, cru, ressenti, dit, fait, vibré... une fois que la prise de conscience est faite, cela peut être assumé, intégré et éventuellement exprimé.
  • Quand la cause d'une souffrance n'est plus rejetée sur l'autre exclusivement mais aussi  recherchée à l'intérieur de soi, cela ouvre enfin de grandes possibilités de guérison.

Rappelle-toi ! Il n'est pas possible de contrôler l'autre ni la relation, par contre on peut agir sur ce qu'il se passe en soi.

 

Voici par conséquent quelques questions utiles à se poser dans le cadre d'une rupture pour commencer à reprendre ses responsabilités quand on souffre :

  • Qu'est-ce qui n'a pas fonctionné dans cette relation ?
  • Qu'est-ce que je reproche à cette personne exactement ?
  • Qu'est-ce que je me reproche à moi-même dans cette relation ?
  • Ai-je déjà rencontré ce type de mécanisme souffrant ou destructeur par le passé avec d'autres personnes ?
  • A quand remontent les plus anciennes expériences de ce type dont je me souvienne (ou dont j'ai connaissance) ?
  • La personne avec laquelle je romps me rappelle-t-elle l'un de mes parents ou une autre figure importante de mon enfance ?

Recueillir les enseignements de ces expériences

Nous choisissons inconsciemment des partenaires qui vont nous permettre de nous confronter à des situations que nous avons à guérir.

En effet, nous projetons bien souvent sur notre relation de couple nos relations passées les plus fondatrices : maman, papa, les frères et sœurs, nos premiers ex... 

 

Plus le passé est clair, conscient, apaisé... plus il est facile de vivre l'intimité avec quelqu'un dans la joie et la sérénité.

L'intimité, une relation d'amour authentique font ressortir nos blessures, nos peurs, nos insécurités.

Plus la relation est proche et intense, plus on s'y engage avec sincérité et authenticité, plus des blessures profondes peuvent être activées. Elles sont davantage à vif.

C'est à la fois magnifique et très inconfortable... c'est en tout cas une superbe opportunité de guérison !

Pour finir il y a une posture intérieure  que j'aimerais à nouveau partager avec toi car cela sera une ressource en tout circonstance : en cas de rupture et pour tout le reste...

Tu peux prendre la vie comme un enseignement.

 

Si tu gardes cet état d'esprit frais, ouvert, humble, avec cette capacité à dire : "Je ne sais pas, regardons ce qui est là", cette aptitude tellement précieuse à se remettre en question... alors tout est possible !

 

A partir de là, il est possible de percevoir toute expérience y compris une rupture comme un cadeau riche d'enseignement et de sagesse.

A cet endroit, tu peux vibrer une gratitude authentique, qui n'est pas juste un mantra ou une construction mentale.

A partir de là tu peux grandir en conscience à chaque instant car tu es présent(e). Tu observes, tu ressens ce qui se passe en toi et à l'extérieur dans les différentes situations.

Rien n'est jamais sûr ni acquis.

 

La vie et les relations deviennent alors tellement passionnantes...

Conclusion

Voila pour ce 5e épisode de réponse aux questions.

 

Pour finir, j'ai juste envie de t'inviter à prendre un peu de recul avec cette intention de vouloir réussir.

Réussir sa vie, réussir ses relations, réussir un rupture.

En réalité pour moi, on n'a pas à réussir sa vie tout simplement parce qu'on ne peut pas la rater !

Qu'est-ce que cela veut dire "réussir" ou "rater" sa vie ?

Ce sont des concepts que je trouve violents, qui mettent une pression incroyable, tu ne trouves pas ?

N'hésite pas à me dire dans les commentaires ce que tu en penses !

 

Pour moi, dans ma réalité, tu ne peux pas rater ou réussir une rupture amoureuse.

Cette rupture, tu peux la vivre plus ou moins confortablement, la digérer plus ou moins rapidement, en tirer les enseignements et les sagesses plus ou moins profondément.

 

Effectivement, plus tu vas vivre cette expérience de rupture amoureuse en conscience de toi-même et de la relation, plus il y a des chances que tu puisses transformer des croyances et des postures intérieures. Ces transformations vont t'aider à éviter de répéter encore et toujours les mêmes expériences désagréables et inconfortables pour toi. 

Est-ce que c'est ça, réussir une rupture ? Je te laisse décider !

 

Quand tu auras intégré certains aspects relationnels... il y en aura d'autres !

Tant que tu es vivant, tant que tu es en mouvement, les défis se succèdent. C'est sans fin.

En tout cas si tu vis actuellement une rupture amoureuse, je te souhaite de pouvoir la vivre avec le plus de douceur et de conscience possible.

Je t'invite à prendre grand soin de toi.

 

Si cette réponse t’as donné envie d’en savoir plus sur la présence à soi, n'hésite pas à demander l’e-book “10 clés essentielles pour inviter davantage de Présence Conscience dans sa vie” :


Si tu as trouvé cet article utile, si tu penses qu'il peut aider d'autres personnes à mieux vivre ces moments de rupture amoureuse, alors n'hésite pas à commenter et partager pour soutenir sa diffusion !

 

Je te souhaite un beau chemin vers toi-même,

Karine

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