Profiter des bienfaits de l’alimentation vivante sans se faire mal

L’alimentation crue, aussi appelée « alimentation vivante », séduit de plus en plus de personnes en quête d’énergie, de santé digestive et de régénération. Elle est souvent associée à une meilleure vitalité, une peau plus nette, une digestion facilitée… et souvent même à une perte de poids sans effort.
Mais derrière l’enthousiasme se cachent aussi des interrogations fréquentes :
📌 Y a-t-il des dangers à manger cru ?
📌 Quels aliments peut-on manger cru sans risque ?
📌 Pourquoi mon ventre gonfle-t-il ? Pourquoi ma digestion devient-elle parfois plus difficile ?
📌 Est-ce que je risque de maigrir trop vite ?
Ces questions sont légitimes.
Manger cru : quels dangers, quels malentendus ?
Beaucoup de personnes tapent sur Internet « est-ce dangereux de manger cru ? » après avoir entendu des témoignages de détox brutale, de fatigue, de maux de ventre ou d’intoxications…
Pourtant, le cru en lui-même n’est pas dangereux : il est même physiologiquement adapté à notre espèce.
De plus en plus, les autorités de santé de différents pays communiquent à la fois sur les bénéfices de la consommation d’aliments les plus bruts possibles et sur les dangers d’une alimentation ultra-transformée.
- L’échelle NOVA largement utilisée par l’autorité de santé brésilienne, est de plus en plus diffusée à travers le monde. Elle classe les aliments selon leur degré de transformation (le groupe 1 est le meilleur pour la santé, le groupe 4 est le pire).
- Groupe 1 : aliments bruts ou peu transformés.
- Groupe 2 : ingrédients culinaires (huiles, sel, sucre, miel…).
- Groupe 3 : produits alimentaires simples, préparés ou conservés (cuisson, ébullition, mise en conserve, fermentation sans alcool).
- Groupe 4 : aliments complexes ultra-transformés (souvent industriels).
- Cet article publié en 2022 fait par exemple le lien entre le degré de transformation des aliments et le risque de cancer.
❗Par contre, il existe de multiples manières de « manger cru ». Certaines d’entre elles peuvent en effet causer de sérieux désagréments.
Dans cet article, je te guide pas à pas pour découvrir les 10 erreurs les plus fréquentes quand on débute dans l’alimentation vivante. L’occasion de te partager les clés indispensables pour profiter des bienfaits du cru en toute sécurité, sans inconfort… et sans stress !
📖 Sommaire :
- Erreur n°1 : consommer des aliments avariés ou inadaptés à la consommation crue
- Erreur n°2 : Être trop rigide ou obsessionnel
- Erreur n°3 : Confondre « détox » et dévitalisation
- Erreur n°4 : Passer trop vite à une alimentation crue
- Erreur n°5 : Manger trop de fibres dures irritantes
- Erreur n°6 : Manger trop peu et risquer une perte de poids excessive
- Erreur n°7 : Trop de sucre, trop froid, trop acide
- Erreur n°8 : Penser qu’il n’y a qu’une manière de manger cru
- Erreur n°9 : Confondre « manger cru » avec les recettes de crusine
- Erreur n°10 : Oublier les équilibres nutritionnels à long terme (risque de carences)
- FAQ
- Conclusion
Erreur n°1 : consommer des aliments avariés ou inadaptés à la consommation crue
L’erreur en elle-même
S’intoxiquer avec des aliments avariés, de mauvaise qualité ou que l’on ne peut tout simplement pas consommer crus (toxicité).
Parfois on ne sait pas comment choisir ses aliments.
Parfois on n’a pas le choix (au restaurant ou quand on se fait inviter par exemple).
Conséquences possibles
🔸 Intoxication alimentaire ponctuelle à cause d’un aliment avarié.
🔸 Intoxication ou empoisonnement par la consommation d’aliments qui ne se consomment pas crus.
🔸 Parasitose après consommation d’un aliment contaminé.
Comment éviter cette erreur

🍖 Apprendre à choisir les viandes et les poissons comestibles crus. Au départ, demander conseil à son boucher ou à son poissonnier, en précisant bien que l’on va consommer le produit cru.
🍤 Dès que l’on rentre de ses courses, sentir attentivement l’aliment (surtout pour les viandes et poissons) et vérifier que l’odeur convient. Si l’on a un doute, il vaut mieux s’abstenir.
🧊 En cas de doute sur un poisson, le mettre au congélateur à -20°C au moins 24h pour tuer tout parasite. Pour les viandes, cette méthode serait moins efficace car certains œufs de parasites pourraient résister à la congélation domestique (-18°C).
🥩 Éviter d’acheter des viandes et poissons déjà coupés et vendus en barquettes quand on n’est pas sûr de sa capacité à détecter un produit avarié.
🥚 Pas beaucoup de risque avec l’œuf cru : les œufs avariés sentent vraiment mauvais ! Le jaune d’œuf cru peut être délicieux quand on en a besoin… à sentir attentivement avant consommation.
🚫 Au restaurant ou chez des amis : savoir dire non. Éviter les plats crus contenant des aliments à haut risque si l’origine ou la fraîcheur ne sont pas certaines (viandes et poissons). Préférer les crudités simples (salades, fruits pelés)… ou manger cuit !
⛔ Exemple de végétaux à éviter crus : pomme de terre verdie (solanine), haricots rouges et haricots secs en général (phytohémagglutinine), manioc (glucosides cyanogéniques), certains courges non comestibles amères (cucurbitacines), certains champignons (morilles) et plantes sauvages.
✅ Exemple de végétaux que l’on ne pense pas à manger crus et qui peuvent être délicieux : patate douce, aubergine (marinée), courgette, courge butternut, navet, graines de céréales et de légumineuses (germées).
Erreur n°2 : Être trop rigide ou obsessionnel
L’erreur en elle-même
La recherche de pureté alimentaire ou simplement l’envie de « bien faire » peuvent virer à l’obsession voire à une forme d’orthorexie. On mange alors plus par peur que par plaisir.
On se retrouve à choisir les aliments en fonction de leurs propriétés. On oublie de vérifier si leur odeur est agréable, si leur goût nous procure du plaisir.
Conséquences possibles de cette rigidité mentale
🔸Lancer une détox trop intense que l’on ne parvient pas à gérer (voir erreurs 3 et 4).
🔸Se dévitaliser car le corps ne parvient à s’adapter à une transition trop brutale (voir erreur 3).
🔸Troubles du comportement alimentaire (TCA), stress autour de l’alimentation.
🔸Culpabilité, sentiment permanent de ne pas faire ce qu’il faut, peur des aliments, peur de faire des écarts.
🔸Fatigue nerveuse, perte de joie.
🔸Isolement social.
Comment éviter de sombrer dans l’orthorexie
✅ Si tu cherches un moyen de réconcilier santé et plaisir, je t’encourage vivement à explorer les travaux de Dominique Guyaux sur l’alimentation sensorielle.
Le concept ?
Dans un cadre bien défini, apprendre à faire confiance à sa sensorialité pour choisir ses aliments.
Plus un aliment brut et naturel suscite de plaisir, plus il comble nos besoins physiologiques !
Le mental se met enfin au service du corps et de l’expression de la vie, du plaisir et de la régénération. C’est pas beau ça ? C’est totalement fondé scientifiquement, Dominique a soutenu un mémoire passionnant devant l’École Pratique des Hautes Études en 2013.
✅ Remplacer la notion d’écart par la notion de « prise alimentaire d’ajustement » (suggestion de Dominique Guyaux justement).
Nous avons besoin de nous lâcher la bride régulièrement pour des raisons physiologiques (carences que notre mental ne perçoit pas), émotionnelles et sociales. Ce sont aussi de très bonnes raisons de sortir de ce que nous croyons être le meilleur pour notre santé.
✅ Faire la différence entre l’alimentation quotidienne et les « escapades alimentaires « où l’on se fait plaisir sans se prendre la tête.
S’offrir 1 à 2 escapade(s) alimentaire(s) par semaine.
✅ Se rappeler que manger cru est un outil, pas une religion ou un dogme. Cultiver l’écoute de soi avant les principes rigides.
Erreur n°3 : Confondre « détox » et dévitalisation

L’erreur en elle-même
Interpréter tous les inconforts comme une détox est trompeur.
Parfois, les symptômes et désagréments sont liés à une crise de dévitalisation. L’organisme est en train de vivre cette transition alimentaire comme un stress physiologique auquel il ne parvient pas à s’adapter. Il accumule peut-être des manques (carences en micronutriments, calories insuffisantes, manque de densité) ou une surcharge qu’il ne parvient pas à évacuer (vitalité insuffisante, émonctoires fermés, acidité, déminéralisation).
Conséquences possibles de cette confusion
🔸Dévitalisation, affaiblissement général.
🔸Risque de carences.
🔸Maintien dans un inconfort inutile.
🔸Perte de motivation ou croyances erronées sur le cru.
Repères pour ne plus confondre détoxination et dévitalisation
Savoir reconnaître les vrais signes de détoxination.
Dans ce cas, en plus de la fatigue et des éventuels maux de tête, on peux constater que le corps élimine et que les toxines sortent : transit accéléré, urines plus foncées, transpiration plus importante ou/et odorante, boutons, rougeurs, irritations, glaires au niveau des sinus…
Ces manifestions durent quelques jours et s’arrêtent.
Après, on se sent mieux qu’auparavant.
Savoir reconnaître les signes de dévitalisation
Fatigue qui dure, faiblesse générale, frilosité, extrémités froides (doigts, orteils, nez), peau et cheveux secs, difficulté à s’adapter aux changements, perte de capacités cognitives, instabilité émotionnelle, digestion difficile, constipation, infections, cicatrisation difficile…
🔎 Envie de faire un point sur ta vitalité ?
J’ai conçu 2 questionnaires en ligne rapides pour te permettre d’avoir une première idée :
20 questions pour repérer une faiblesse des glandes surrénales
20 questions pour repérer une faiblesse de la thyroïde
Autres conseils importants
☯️ Ralentir, prendre son temps. Ne pas hésiter à faire des repas cuits quand on en sent le besoin. Éviter de forcer sur les cures de détox et les jeûnes.
🧘♀️ Veiller à avoir assez de temps pour se reposer, se relaxer. Le corps ne peut pas se détoxifier s’il est en permanence stressé.
☀️ Vérifier que les émonctoires sont bien ouverts (selles au moins quotidiennes, urines jaunes dorées toute la journée, transpiration suffisante, bonne respiration…) et les soutenir si nécessaire.
🔥 Prendre soin de ses glandes (surrénales, thyroïde, axe hypothalamo-hypophysaire…).
👉 Se faire accompagner si les symptômes durent.
🌱 Si tu as besoin de soutien pour mieux vivre ta transition, tu peux me contacter !
Erreur n°4 : Passer trop vite à une alimentation crue
L’erreur en elle-même
Changer radicalement son alimentation du jour au lendemain vers une majorité de cru, sans phase d’adaptation, est une erreur fréquente. Le système digestif, les émonctoires et le métabolisme n’ont pas toujours la vitalité nécessaire pour encaisser un tel changement.
Conséquences possibles d’une transition alimentaire trop brusque
🔸Détox trop rapide, que l’on n’arrive pas à gérer.
🔸Troubles digestifs (ballonnements, diarrhées ou constipation).
🔸Fatigue, maux de tête, réactions cutanées (effet « détox »).
🔸Baisse de tonus, crampes, fringales.
🔸Dévitalisation, affaiblissement général.
🔸Risque d’abandon précoce par découragement.
Exemple de transition alimentaire progressive
🍹 Commencer par introduire des jus de légumes faits maison à l’extracteur. Cela va apporter des micronutriments et alcaliniser le terrain, sans aucun effort digestif !
🍒 Introduire ensuite des collations de fruits entre les repas.
🍽️ Une fois les 2 étapes précédentes stabilisées, commencer à ajouter des aliments crus à chaque repas. Commencer par le petit-déjeuner, puis le déjeuner et le dîner.
🍎 Introduire d’abord les fruits doux bien mûrs (pommes, poires, bananes…), les légumes les plus tendres (salades, endives, céleri branche…) et les oléagineux (trempés une nuit et rincés).
✅ Se faire des smoothies à température ambiante et des compotes crues, sans ajout de sucre.
🧘♀️ Écouter son corps et ajuster au jour le jour.
Quelques conseils pour gérer une crise de détoxination trop intense
💤 S’offrir tout le repos dont on a besoin (physique, nerveux, émotionnel…) et soutenir la vitalité des glandes surrénales et thyroïde.
🌀 Ouvrir les émonctoires (intestins, reins, peau, poumons) car ce sont les portes de sorties des déchets.
🚴🏼♀️ Bouger suffisamment pour aider la lymphe à circuler et éviter les stagnations à ce niveau.
✅ Soutenir le foie car c’est lui qui neutralise une bonne partie de nos déchets.
🍋 Éviter les fruits trop acides et nettoyants comme les agrumes, les kiwis, l’ananas, les melons et pastèques, le raisin.
🥘 Ne pas hésiter à manger davantage de repas cuits (à basse température) pour freiner l’effet détox.
Erreur n°5 : Manger trop de fibres irritantes
L’erreur en elle-même
Les légumes racines (carottes, betteraves, céleri rave, radis…) et certains autres légumes (choux, blettes…) sont riches en fibres insolubles qui peuvent être agressives pour une muqueuse intestinale fragile ou enflammée.
Conséquences possibles d’un excès de fibres dures
🔸Ballonnements, gaz, douleurs abdominales.
🔸Irritations intestinales ou transit perturbé.
🔸Rejet de l’alimentation crue par inconfort digestif.
Comment éviter ces désagréments
🍹 Privilégier les jus de légumes faits maisons (on enlève les fibres : le top ! ) ou les soupes crues passées au blender (un peu moins digeste, les fibres sont encore présentes).
🥦 Choisir des légumes jeunes, bien tendres.
✅Mâcher lentement et complètement les aliments riches en fibres dures.
✨ Pour faciliter la mastication, penser à râper certains légumes ou à les passer au spiraliseur pour en faire des nouilles (courgettes, grosses carottes, patates douces).
🥬 Masser les légumes les plus coriaces avec un peu d’eau de Quinton (eau de mer hypertonique) et de vinaigre de cidre (ou de jus de citron), puis les laisser mariner au moins 1 heure.
🥕 Penser aux légumes lactofermentés, dont les fibres ont été prédigérées par le processus de fermentation (attention en cas d’intolérance à l’histamine).
🍠 Si nécessaire, cuire certains légumes à basse température (vapeur douce, four à 80°, robot ménager à température de cuisson réglable…).
Erreur n°6 : Manger trop peu et risquer une perte de poids excessive

L’erreur en elle-même
Le cru peut donner une sensation de satiété rapide sans apporter suffisamment de calories, surtout si l’on mange essentiellement des fruits et des crudités.
Conséquences possibles d’un manque d’apport nutritionnel
🔸Dévitalisation.
🔸Amaigrissement involontaire.
🔸Fatigue chronique.
🔸Frilosité.
🔸Fonte musculaire.
🔸Troubles cognitifs.
🔸Baisse d’immunité ou dérèglement hormonal.
Comment éviter de manquer de calories en mangeant cru
🍽️ Manger à pleine faim, sans restriction calorique.
🧘♀️ Manger dans le calme, en mastiquant, en étant présent dans son corps et en respirant pour bien détendre le ventre. Quand on mange trop vite, dans le stress et sans mâcher, le ventre peut être tendu et noué. On a l’impression que « c’est fermé » alors qu’on aurait besoin de manger davantage.
🍒 Manger plus fréquemment des petits repas contenant peu d’aliments différents pour optimiser la digestion et l’assimilation.
🥑 Inclure des aliments plus denses et caloriques : avocat, graisse de coco, noix de coco mature ou fraîche, oléagineux trempés, purée de noix, dattes, bananes, figues, fruits secs, graines germées (lentilles, soja, pois chiches…), patate douce.
🍖 Manger des produits animaux si l’on sent que l’on en a besoin : viandes, poissons, œufs. Ne pas hésiter à choisir des viandes grasses et des poissons gras qui apportent des nutriments indispensables pour les tissus et le système nerveux notamment (omega 3 par exemple).
📈 Compter ses calories. Tu peux trouver facilement sur Internet des sites qui t’indiquent le nombre de calories dont tu as besoin en fonction de ton sexe, ton âge, ta taille, ton poids, tes activités, etc.
Tu peux aussi trouver des applications gratuites pour compter tes calories.
Attention à ne pas psychoter là-dessus !
Toutefois, si tu n’as aucun repère en matière de nutrition, cette démarche peut être utile quelques jours pour confronter tes représentations.
Tu vas ainsi te rendre compte qu’il n’y a pas tant de calories que cela dans une banane. Si tu veux faire un repas avec uniquement des bananes, il t’en faudra bien 3 à 5 ! Et peut-être même que tu ajouteras quelques dattes après ça…
🍽️ Ne pas hésiter à combiner cru et cuit si besoin.
Erreur n°7 : Trop de sucre, trop froid, trop acide
L’erreur en elle-même
Une alimentation crue peut dévier vers une surconsommation de fruits sucrés, de smoothies glacés, de produits acides (sauces vinaigrettes riches en vinaigre de vin ou balsamique…), sans équilibre global.
Conséquences possibles de ces déséquilibres
🔸Pic glycémiques et effet yoyo de l’insuline. Fringales, malaises, fatigue réactive.
🔸Dérèglement de la température corporelle, frilosité.
🔸Irritation gastrique, reflux, acidité excessive, lourdeur après les repas.
🔸Déséquilibre du microbiote, développement de candidoses ou de SIBO (fermentations, ventre gonflé).
🔸Effet de lassitude au bout d’un moment, monotonie des repas peu diversifiés.
Quelques conseils pour une alimentation crue équilibrée et diversifiée
🥑 Manger davantage de légumes, de fruits gras (avocat, coco), d’oléagineux, de produits animaux, d’algues, de graines germées. La proportion de fruits frais devrait être comprise entre 1/6 et 2/6 (soit 1/3) des aliments totaux mangés dans la journée. Cette indication ne veut pas dire grand-chose, c’est simplement un repère possible.
🌮 Diversifier ses repas, trouver de nouvelles recettes digestes pour prendre plaisir à manger des légumes (rouleaux, wraps…).
😋 Choisir ses aliments de manière sensorielle et veiller à un apport suffisant des différentes catégories d’aliments (voir le livre L’éloge du cru de Dominique Guyaux)
🔥 En cas de troubles digestifs, préférer des aliments à température ambiante ou légèrement chauds.
✅ Remplacer le vinaigre de vin et le vinaigre balsamique par du vinaigre de cidre, du jus de citron ou du tamari peu salé. Tu peux trouver de nouvelles recettes de sauces crues délicieuses sur internet.
🥗 Utiliser des légumes lactofermentés (choucroute crue par exemple) pour assaisonner les salades et légumes. Attention en cas d’intolérance à l’histamine !
Erreur n°8 : Penser qu’il n’y a qu’une manière de manger cru
L’erreur en elle-même
Pour certaines personnes, « manger cru » signifie par exemple manger froid : des fruits et des salades composées. Cette alimentation risque de manquer de diversité à la longue. De plus, elle peut être difficile à maintenir à certaines saisons (pas facile de manger froid l’hiver 🥶) et pour certains types de terrains (épuisés chroniques, intestins fragiles, faibles capacités digestives et assimilatives…).
Conséquences possibles
🔸Aggravation de la dévitalisation et des carences déjà présentes
🔸Pertes de poids indésirables
🔸Inconfort digestif chronique
🔸Rejet global du cru par déception ou intolérance
Comment éviter cette erreur
🍂 Adapter la densité de son alimentation selon la saison et son terrain (sa vitalité, ses capacités digestives…).
🍲 Penser à tiédir ses aliments sans les cuire (nouilles de légumes, soupes crues réchauffées rapidement à 40-50°C)
🔎 S’écouter, observer les ressentis et en tenir compte.
✅ Introduire le cru comme un outil, pas comme un dogme. Associer cru et cuit quand on sent que c’est nécessaire.
🌍 Consulter la carte AlimenTerre conçue par Dominique Guyaux. Tu pourras constater la grande diversité d’alimentations cuites et crues qui existent. De quoi élargir tes horizons…
Erreur n°9 : Confondre « manger cru » avec les recettes de crusine

L’erreur en elle-même
Pour d’autres personnes « manger cru » signifie crusiner. La crusine apporte une bonne dose de créativité et ouvre de nouvelles possibilités absolument délicieuses, c’est sûr !
Elle peut aussi devenir un piège particulièrement indigeste. Trop d’ingrédients dans une même assiette, abus d’oléagineux, d’huiles, de dattes, de sauces complexes… et l’on finit avec plus de désagréments digestifs qu’au départ !
Conséquences possibles d’un excès de crusine
🔸Digestion lente, ballonnements, sensation de lourdeur.
🔸Foie surchargé, fatigue et lourdeurs après les repas.
🔸Perturbation du transit et de la flore intestinale.
Comment éviter les indigestions de crusine
🍛 Réserver les recettes de crusine élaborées pour les occasions spéciales.
🎯 Favoriser la simplicité : maximum 5 aliments bien associés par repas.
🚫 Limiter les ajouts de graisses et de sucres naturels concentrés (huile, dattes, noix) surtout en cas de faiblesse digestive ou hépatique.
🪂 Respecter au maximum les combinaisons alimentaires en cas de troubles digestifs.
🎯 Si tu veux en savoir plus sur les moyens d’améliorer ta digestion, je te renvoie à l’article « Comment bien digérer ?« .
🌍 Et je me répète : tu peux consulter la carte AlimenTerre de Dominique Guyaux pour élargir tes représentations de l’alimentation humaine.
Erreur n°10 : Oublier les équilibres nutritionnels à long terme (risque de carences)
L’erreur en elle-même
Une alimentation crue mal structurée peut à long terme manquer de certains nutriments clés : vitamine B12, fer, zinc, iode, oméga-3, certaines acides aminés…
Conséquences possibles de carences en certains micronutriments
🔸Fatigue chronique, faiblesse générale.
🔸Chute de cheveux, peau sèche.
🔸Baisse de concentration, troubles de la mémoire.
🔸Dérèglements hormonaux ou immunitaires.
Comment éviter ces carences ?
👉 Diversifier les apports : graines germées, algues, oléagineux, spiruline, graines de chanvre, graines de lin moulues, chia, produits animaux (viandes, poissons, œufs).
🩸 Faire des bilans sanguins 1 à 2 fois par an pour surveiller les niveaux des micro-nutriments essentiels.
💊 Complémenter si nécessaire la B12 en végétalisme strict.
FAQ
Est-ce que manger cru est dangereux ?
Non, ce n’est pas dangereux en soi, mais mal s’y prendre peut entraîner des désagréments.
Cela peut dépendre par exemple du rythme d’introduction, des quantités de fibres, de la tolérance digestive et de la densité calorique.
✅ Avec une approche progressive, personnalisée et bien menée, l’alimentation crue peut être très bénéfique.
Quels sont les effets secondaires possibles d’une alimentation crue ?
⚠️ Ballonnements, perte d’énergie, amaigrissement ou réactions de détox (maux de tête, éruptions) peuvent survenir si on va trop vite.
✅ Mais ces signes sont généralement réversibles et évitables avec un bon accompagnement.
Le cru est-il dangereux pour les intestins ?
🚫 Il peut irriter un intestin sensible s’il y a trop de fibres dures (crudités râpées, légumes non marinés).
✅ Dans ce cas, on peut opter pour les jus, les légumes lactofermentés ou légèrement cuits, le temps que le système digestif se renforce et que le microbiote s’équilibre.
Conclusion
J’espère que cet article va t’aider à mener une transition alimentaire douce et joyeuse, dans le respect de tes besoins.
Si malgré ces repères, tu éprouves des difficultés, n’hésite pas à me contacter !
📧 Tu trouveras mes coordonnées complètes sur cette page :
🌿 Les informations sur l’accompagnement que je propose se trouve ici :
Prends bien soin de toi !