Une approche holistique et naturelle pour soutenir la guérison
Tu souffres d’intolérance à l’histamine ou tu en as tous les signes… et malgré tes efforts, tu ne comprends pas pourquoi tu ne vas toujours pas mieux ?
Tu n’es pas seul(e).
Beaucoup de personnes que j’accompagne vivent la même frustration : elles mangent “parfaitement”, suivent des listes d’aliments “autorisés”, prennent des compléments… mais leurs symptômes persistent.
👉 L’intolérance à l’histamine (aussi appelée histaminose) est un déséquilibre complexe, souvent multifactoriel. Dans la plupart des cas, ce ne sont pas les efforts qui manquent, mais les erreurs de stratégie — souvent bien involontaires — qui freinent la guérison.
Cet article s’adresse donc à toi qui connais déjà le sujet et qui souhaites aller plus loin, comprendre ce qui coince vraiment et éviter de perdre encore du temps et de l’énergie.
Si tu découvres tout juste l’intolérance à l’histamine, je t’invite d’abord à lire mes trois articles de fond :
🔸 Mieux comprendre l’intolérance à l’histamine
🔸 Intolérance à l’histamine, comment savoir si je suis concerné(e) ou pas ?
🔸 Intolérance à l’histamine, des clés pour guérir – Approche holistique et naturelle
En tant que thérapeute holistique, j’utilise la Naturopathie hygiéniste, la Thérapie psychocorporelle et les Soins énergétiques pour accompagner les personnes souffrant d’intolérance à l’histamine digestive ou de type mastocytaire (SAMA).
J’ai constaté que les mêmes erreurs revenaient souvent, quelles que soient les histoires de vie ou les profils.
💡 Dans cet article, je vais te présenter ces erreurs et te partager des clés essentielles pour en sortir plus rapidement, avec plus de clarté, de sérénité… et d’efficacité.
📖 Sommaire de l’article :
🔸 Erreur n° 1 : Croire qu’un régime sans histamine suffit pour guérir une intolérance à l’histamine
🔸 Erreur n°2 : Miser uniquement sur l’alimentation et les compléments alimentaires pour guérir
🔸 Erreur n°3 : Chercher LA cause unique à tous ses problèmes
🔸 Erreur n°4 : Passer à côté du repérage d’une intolérance à l’histamine
🔸 Erreur n°5 : Rester dans le flou
🔸 Erreur n°6 : Se lancer dans une cure de détoxination sans précautions particulières
🔸 Erreur n°7 : Rester seul face à des difficultés, ne pas oser demander de l’aide
🔸 Conclusion
Erreur n° 1 : Croire qu’un régime sans histamine suffit pour guérir une intolérance à l’histamine
Beaucoup de personnes pensent qu’il suffit de suivre pendant quelques semaines un régime pauvre en histamine, puis d’en sortir progressivement, pour régler définitivement le problème.
J’ai fait cette erreur moi aussi… je sais donc très bien de quoi je parle !
Pendant ce temps, les causes profondes ne sont pas identifiées ni corrigées. Les symptômes finissent par revenir. Peu à peu, on se rend compte qu’on tolère de moins en moins d’aliments. C’est décourageant, voire désespérant.
Et justement, en parlant d’alimentation pauvre en histamine, voici quelques autres erreurs fréquentes que je rencontre souvent dans ce domaine :
🥦 Manger peu de légumes et pas de fruits
C’est une erreur très fréquente. Par peur de déclencher des symptômes, beaucoup de personnes finissent par éliminer presque tous les fruits et légumes. Résultat : la digestion ralentit, la constipation s’installe.
🔎 Si tu veux tout savoir sur les méthodes naturelles pour soulager une constipation, je te renvoie à l’article : 10 Clés pour guérir la constipation chronique durablement
Pourtant, le corps a besoin de fibres, d’eau et de micronutriments pour soutenir le transit, le foie et l’équilibre du microbiote.
Voici quelques légumes et fruits généralement bien tolérés dans le cadre d’une alimentation pauvre en histamine :
- Légumes : asperge, betterave, brocoli, carotte, céleri, choux (tous types), concombre, courges, courgette, fenouil, salades (sauf épinards), poivron, radis.
- Fruits : abricot, cassis, cerise, datte, figue, groseille, kaki, litchi, mangue, melon, mûre, myrtille, nectarine, noix de coco, pastèque, pêche, pomme, poire, prune, pruneau, raisin, rhubarbe.
💡 Si certains de ces aliments déclenchent tout de même des symptômes (ballonnements, douleurs, réactions cutanées…), il y a fort à parier qu’il existe une dysbiose digestive sous-jacente (déséquilibre du microbiote) qu’il faudra corriger avant d’espérer une bonne tolérance alimentaire.
C’est un point que j’explore souvent en séance individuelle de naturopathie.
🍗 Manger uniquement du poulet comme source de protéine
Une personne qui souffre d’histaminose a tendance à réduire le type de protéines qu’elle consomme. Quel dommage !
Voici les protéines compatibles avec une intolérance à l’histamine :
- viandes : autruche, bœuf frais, caille, canard, dinde, langue de bœuf/veau, poulet / poule, veau,
- poissons : cabillaud, capitaine, colin, lieu, saumon, truites,
- le jaune d’œuf, et les œufs de caille entiers,
- oléagineux : les noix de macadamia, des pistaches, des noix du Brésil (en moyenne 2 par jour) et des graines de courge. Penser à les faire tremper une nuit et à les rincer pour améliorer leur digestibilité.
Les légumineuses ne sont pas recommandées.
Varier les sources de protéines est précieux pour s’assurer d’un apport diversifié en acides aminées.
Faire une fixation sur la fraîcheur de TOUS les aliments.
Effectivement, consommer des aliments bien frais et de qualité est important.
Toutefois, les aliments sur lesquels il est réellement nécessaire d’être vigilant sont surtout ceux riches en protéines.
Il faut savoir que les protéines sont un assemblage d’acides aminés.
Lors du processus naturel de décomposition d’un aliment, les bactéries présentes à sa surface se nourrissent des protéines et libèrent ainsi les acides aminés qui les constituent.
Quel lien avec l’histamine ?
L’histamine provient de la transformation, par certaines bactéries, d’un acide aminé particulier : l’histidine. L’histamine se forme donc principalement à la surface des aliments riches en protéines, au cours de leur décomposition bactérienne.
À noter: d’autres amines biogènes, comme la putrescine et la cadavérine, peuvent également se former lors de la dégradation des protéines.
La putrescine et la cadavérine sont respectivement issues de la dégradation de la lysine et de l’ornithine. Ces amines biogènes peuvent saturer la DAO, l’enzyme chargée de dégrader normalement l’histamine dans les intestins.
👉 D’où l’importance de consommer des aliments riches en protéines bien frais, non transformés, et de les rincer avant cuisson.
Ces précautions sont en revanche beaucoup moins importantes pour les aliments pauvres en protéines.
Suivre uniquement une liste de référence sans tester ses propres tolérances.
Lorsque l’on veut savoir si un aliment est à éviter ou non (richesse en histamine ou d’autres amines biogènes, libération d’histamine endogène…), on va chercher sur Internet et se retrouver parfois face à des informations contradictoires. Pas toujours simple de s’y retrouver !
En général, je recommande aux personnes intolérantes à l’histamine se référer à la liste SIGHI. Il s’agit d’un document très complet de plusieurs pages.
🍎 Pour faciliter son utilisation, j’ai réalisé une synthèse qui tient sur une seule page.
Si cela t’intéresse, tu trouveras ce document dans les Ressources Gratuites de ma plateforme en ligne.
J’ai souvent remarqué que les tolérances individuelles peuvent beaucoup varier d’une personne à une autre. Aussi, quand une personne est très attirée par un aliment censé être évité (banane, avocat, œuf…), je lui conseille de faire un test avec une petite quantité de cet aliment afin de déterminer sa tolérance individuelle.
Attention ! Il est préférable d’avoir stabilisé une bonne partie de ses symptômes avant de réaliser ce genre de test.
Quel dommage d’éviter un aliment délicieux et excellent pour ta santé alors que celui-ci sera peut-être très bien toléré !
Si tu observes qu’un aliment est parfois bien toléré et parfois non, je te renvoie à la notion de quantité d’histamine circulante. J’ai expliqué ce phénomène en comparant la quantité d’histamine avec un verre d’eau qui se remplit progressivement dans l’article « Mieux comprendre l’intolérance à l’histamine« .
Erreur n°2 : Miser uniquement sur l’alimentation et les compléments alimentaires pour guérir
Nous avons été conditionnés à croire que notre santé dépend avant tout de ce que nous avalons : médicaments, remèdes naturels ou non, compléments, plantes, alimentation « sur mesure », diètes…
Bien sûr que ce que nous avalons est important !
Cela peut nous aider et aussi nous intoxiquer d’ailleurs…
Mais notre santé n’est pas seulement déterminée par ce que nous avalons !
J’ai remarqué que les personnes intolérantes à l’histamine concentrent souvent leurs efforts sur une diète pauvre en histamine et sur des compléments alimentaires.
Stabiliser ses apports en histamine, combler d’éventuelles carences, cela peut être tout à fait pertinent… mais il y a bien des chances que cela ne suffise pas à résoudre le fond du problème.
De plus, j’ai aussi remarqué que des personnes se retrouvaient à prendre des compléments inadaptés à leur situation et pouvaient même se faire plus de mal qu’autre chose.
- La quercétine peut aider certaines personnes… et pas d’autres ! Idem pour la DAO.
- Prendre certaines vitamines sans vérifier que l’on en manque réellement, ce n’est pas toujours une bonne idée.
Le corps élimine les vitamines hydrosolubles comme la vitamine C ou les vitamines du groupe B… mais cela fatigue les reins inutilement si l’on en n’a pas besoin.
Les vitamines liposolubles (A, D, E, K) peuvent s’accumuler dans les tissus et provoquer de nouveaux symptômes, aggravant encore l’inflammation. Ce n’est pas ce que l’on cherche ! - On parle aussi de MSM, de L-glutamine… ces produits peuvent être intéressants.
Toutefois, si ton foie est très chargé, tu risques de très mal les supporter.
Il y a de nombreuses causes possibles à une intolérance à l’histamine et autant de leviers à actionner. Il est dommage de se priver de tous ces potentiels de guérison !
La manière dont nous éliminons est par exemple tout aussi primordiale que l’alimentation et la micro-nutrition… sans oublier le repos que nous nous accordons (ou pas), comment nous bougeons, comment nous pensons et vivons nos émotions, les chocs que nous avons subis, notre équilibre hormonal… et tellement d’autres choses !
La Naturopathie hygiéniste repose sur 4 hygiènes qui sont des leviers puissants pour aider le corps à se rééquilibrer. L’alimentation est l’un de ces 4 piliers… il y en a donc 3 autres.
🌿 Si cela t’intéresse d’en savoir plus, je te renvoie à la vidéo dans laquelle je présente la vision hygiéniste de la santé sur cette page :
Erreur n°3 : Chercher LA cause unique à tous ses problèmes.
Quand on soufre, on se demande souvent « c’est quoi mon problème ? ».
On cherche LE problème, LA cause. On a tendance à raisonner de manière compartimentée ou binaire.
Ainsi par exemple, une personne qui n’est pas sûre d’être intolérante à l’histamine peut se demander si les symptômes dont elle soufre viennent d’une intolérance à l’histamine OU d’un SIBO OU d’une candidose…
Une autre personne qui est sûre d’être intolérante à l’histamine (elle va tellement mieux depuis qu’elle ne mange plus d’histamine !) croit avoir enfin avoir trouvé LA cause de ses problèmes. Elle se concentre alors sur l’histaminose en excluant d’autres déséquilibres possibles.
Dans ces 2 situations, les personnes raisonnent de manière compartimentée. C’est l’un ou l’autre : l’histaminose ou le SIBO ou la candidose… alors que ce que je vois dans les consultations, c’est plutôt « ET » que « OU ».
L’intolérance à l’histamine, c’est un peu « l’arbre qui cache la forêt » !
En effet, l’histaminose arrive souvent en bout de chaîne, comme une conséquence d’autres déséquilibres préexistants. Il y a très souvent plusieurs causes qui s’ajoutent les unes aux autres.
Je vois fréquemment une intolérance à l’histamine liée à une dysbiose digestive. Il va y avoir des fermentations, un SIBO, une incapacité à digérer des aliments de type sucres complexes (céréales), FODMAPs… et il peut aussi y avoir une candidose ! Tout est possible.
Mais l’intolérance à l’histamine peut aussi avoir une composante hormonale, être liée à une thyroïde affaiblie, à des infections froides… et tout est lié !
C’est pour cela qu’il est important de considérer l’historique de la personne. Cela suppose de prendre le temps pour écouter, questionner.
Il est aussi essentiel de faire des analyses et des tests afin de déterminer précisément ce qu’il se passe de manière large et sans a priori… sinon on risque de passer à côté de pans entiers de la situation et de tourner en rond un bon moment !
Erreur n°4 : Passer à côté du repérage d’une intolérance à l’histamine
L’intolérance à l’histamine ne concerne pas tout le monde, c’est évident.
Mais je vois tout de même pas mal de personnes qui éloignent un peu rapidement cette possibilité pour de mauvaises raisons. C’est vraiment dommage.
Dans quels cas peut-on croire à tort que l’histaminose ne nous concerne pas ?
Il arrive que des personnes testent un régime sans histamine quelques jours. Les résultats ne sont pas flagrants. Certains symptômes sont un peu améliorés… mais rien de miraculeux non plus. Cette diète étant tellement restrictive, on peut comprendre que l’on n’ait pas envie de s’embêter pour si peu de bénéfices !
Pourtant, on peut très bien avoir un test alimentaire peu concluant et être concerné par l’histaminose.
- Dans le cas d’un Syndrome d’Activation Mastocytaire (SAMA), une diète pauvre en histamine peut aider, mais elle ne sera pas miraculeuse. En effet, dans ce cas la source d’histamine est principalement endogène (dégranulation des mastocytes).
- Dans le cas d’une histaminose mixte (digestive + SAMA) voire même uniquement digestive, il arrive très fréquemment qu’il y ait une dysbiose digestive (candidose systémique ou/et un SIBO).
Si l’on adopte un régime pauvre en histamine mais que l’on continue à avoir une alimentation indigeste pour soi (selon les cas : trop riche en sucres complexes de type céréales, trop de sucres raffinés, trop d’aliments de type FODMAPs, trop de protéines…), alors on continue à alimenter ce microbiote déséquilibré. Ces microbes prolifèrent parce qu’ils se nourrissent des aliments que le corps ne parvient pas à digérer et qui stagnent à différents niveaux du tube digestif.
Cette prolifération microbienne peut générer énormément de symptômes différents : troubles digestifs, inflammation, maux de tête, congestions orl, perméabilité intestinale, cystites, vaginites, allergies, œdèmes, rougeurs et plaques, urticaires, etc.
Un test alimentaire de quelques jours ne suffit donc pas pour savoir si l’histamine est impliquée dans la situation globale.
J’approfondis cette question dans le paragraphe suivant…
Erreur n°5 : Rester dans le flou
🎯 Pourquoi est-il important de repérer une intolérance à l’histamine ?
- Tu vas déjà réduire une partie de tes symptômes en réduisant ta consommation d’histamine alimentaire. Les effets mettent parfois 2 à 3 semaines avant d’être visibles.
- Cela va orienter tes recherches vers certaines carences et certains déséquilibres en lien avec cette problématique. Tu as donc plus de chances de trouver des leviers pour aller mieux.
- Tu vas pouvoir choisir avec davantage de discernement les plantes et compléments qui vont t’aider à remonter la pente. En effet, certaines substances sont mal tolérées voire à éviter en cas d’histaminose digestive ou de SAMA. Cela va donc t’épargner certaines expériences douloureuses…
Il existe un test alimentaire sur dix jours qui peut beaucoup t’éclairer.
⚠️ Attention ! Réaliser ce test de la bonne façon est important si tu veux y voir plus clair.
- Une première erreur consiste à suivre une diète pauvre en histamine (phase d’éviction) sur une durée trop courte. 10 jours est vraiment un minimum.
- Une deuxième erreur consiste à se limiter à cette première phase d’éviction, sans passer ensuite à la phase de provocation (réintroduction d’aliments contenant de l’histamine).
Certaines personnes se sentent tellement mieux au bout de ces dix jours qu’elles ont peur de réintroduire l’histamine et négligent la phase de provocation. C’est dommage, car sans cette étape, le test reste incomplet.
Dans ce cas, je conseille d’écouter ses ressentis, bien sûr. On peut y aller en douceur, en réintroduisant de petites quantités d’aliments modérément riches en histamine, tout en observant attentivement les réactions du corps.
Le test peut aussi être refait plusieurs fois, surtout si les résultats initiaux ne sont pas concluants.
Tu trouveras une fiche complète pour te guider à réaliser ce test alimentaire sur 10 jours dans les Ressources gratuites de ma plateforme en ligne.
Encore une fois, il existe différentes façons de vérifier si l’histamine est réellement en cause : certaines passent par l’alimentation, d’autres par des analyses biologiques qui permettent d’évaluer divers paramètres et de comprendre ce qu’il se passe de manière plus globale.
📖 Pour en savoir plus, je te renvoie à l’article : Intolérance à l’histamine, comment savoir si je suis concerné(e) ou pas ?
Erreur n°6 : Se lancer dans une cure de détoxination sans précautions particulières
Je sais qu’il est très à la mode de vouloir faire une cure de détox, surtout quand l’été arrive. On est tenté de tester certains produits et compléments (encore eux !) pour détoxiner le foie par exemple.
C’est une très bonne idée… si le corps est prêt pour ça !
Je vais prendre une image pour illustrer ce que je veux te dire.
Imagine que ton corps, c’est une maison à restaurer, avec de nombreux travaux à réaliser…
- Est-ce que tu vas lancer les travaux si tu crains qu’une horde de barbares débarquent dans 5 minutes ?
Si tu es en état de stress chronique, ton corps est en état d’alerte et de survie. Cela réduit drastiquement l’efficacité des processus de détox et de régénération, mais aussi la digestion, l’assimilation…
Donc si tu veux détoxifier le corps, la première chose à faire est de sortir de cet état de stress chronique, de suractivité, d’hypervigilance… sinon cela ne sert à rien ! - Est-ce que tu vas lancer tes travaux s’il n’y a pas d’énergie dans la maison ? Sans électricité, il va être compliqué d’utiliser tes outils, non ?
Si tu es épuisé(e), ce n’est pas le moment de lancer une détox. Ton corps n’en aura tout simplement pas la force. C’est le moment de te reposer et de récupérer. - Est-ce que tu lancerais un nettoyage de ta maison sans système d’évacuation ? Tu risques d’avoir du mal à évacuer les eaux sales !
Ton corps possède des émonctoires, chargés de faire sortir les toxines, déchets et résidus à l’extérieur (intestin, reins, peau, poumons). Bien souvent, ils fonctionnent partiellement, ils sont même peu efficaces.
La conséquence ? Si tu parviens à lancer un début de détox, les déchets vont se mettre en circulation… et se déposer ailleurs encore plus profondément. Tu risques de déclencher de nouvelles maladies chroniques inflammatoires… la catastrophe !
C’est pour ces raisons que lors de mes accompagnements en Naturopathie holistique, j’enseigne aux personnes à se mettre au repos, à détendre leur système nerveux et à ouvrir leurs émonctoires.
Au début, elles sont souvent très affaiblies, stressées et épuisées. L’urgence n’est pas la détoxination. La priorité est au repos, à l’apaisement et à la stabilisation des symptômes. On cherche à récupérer, à avoir une nutrition de qualité tout en restant en mouvement. On apprend tranquillement à gérer de mieux en mieux ses émonctoires.
Lorsque l’énergie revient, que les émonctoires s’ouvrent et que la personne se sent plus solide, alors on commence à parler de détoxination, d’assainissement du tube digestif (dysbiose), de nettoyage du foie, parfois même de jeûne… C’est ce que l’on fait à la fin, surtout pas au début !
Erreur n°7 : Rester seul face à ses difficultés, ne pas oser demander de l’aide.
J’ai un grand amour pour l’autonomie et je suis plutôt du genre à essayer de résoudre mes problèmes toute seule… mais force est de constater que l’on a aussi parfois besoin d’aide.
Comme tu as pu t’en rendre compte dans la partie précédente, il y a un ordre pour faire les choses. Cela ne s’improvise pas.
De plus, l’histaminose est un sujet complexe et méconnu, qui associe bien souvent des aspects purement physiologiques, à des composantes psychologiques et émotionnelles.
Je recommande en général de consulter d’abord son médecin, de lui décrire les symptômes et de réaliser les examens qu’il prescrit pour se faire une première idée.
Si l’on ne trouve rien de particulier, le médecin sera encore utile dans une démarche de santé naturelle. Il pourra prescrire des analyses complémentaires qui auront cette fois été recommandées par un naturopathe connaissant le sujet de l’intolérance à l’histamine.
Il me paraît important de n’écarter aucune piste. L’idée est de s’entourer de thérapeutes bienveillants et compétents qui vont nous accompagner, chacun dans son domaine d’expertise. Il y a une synergie à créer autour de soi et en soi pour guérir.
Dans ce que j’observe, un médecin conventionnel ouvert et bienveillant peut être un allié précieux. Le naturopathe ne peut pas tout et ne sait pas tout.
Un accompagnement psychologique et émotionnel peut aussi être déterminant pour compléter cette synergie.
Cela peut même faire une sacrée différence.
J’ai en effet remarqué que de nombreuses personnes soufrant d’intolérance à l’histamine sont confrontées à du stress, des émotions difficiles, parfois à des défis majeurs dans leur vie. Apprendre à vivre ces émotions, identifier les croyances limitantes et les transformer peut être un réel « game changer« .
Si tu te reconnais dans cette description, je t’encourage à choisir un(e) thérapeute qui pourra t’accompagner pour apprendre à libérer les charger émotionnelles qui se sont accumulées au niveau cellulaire. En effet, prendre conscience de certaines difficultés et les verbaliser peuvent être utiles au début d’une démarche psychologique.
Toutefois, de nombreuses années d’expérience dans l’accompagnement psycho-émotionnel m’ont appris qu’il y a de nombreuses situations où cela ne suffit pas. Il est souvent nécessaire de passer par une conscience présente dans le corps et par la respiration pour qu’un processus de libération puisse avoir lieu en profondeur.
J’accompagne les personnes qui le souhaitent à apprendre ce processus de guérison intérieure lors des séances de Thérapie Psychocorporelle.
📖 Je te renvoie à mes articles sur l’introspection si ce sujet résonne pour toi, notamment :
🔸 L’introspection pourquoi c’est si efficace ?
🔸 Comment faire une introspection de soi – Guide complet
Conclusion
J’espère que cet article t’aura apporté des éclairages utiles et quelques pistes concrètes pour avancer plus sereinement.
Tu n’as pas à traverser cela seul(e).
Si tu souhaites être accompagné(e) par une thérapeute holistique qui connaît bien l’intolérance à l’histamine — et qui l’a aussi vécue de l’intérieur —, je t’invite à me contacter.
Je propose des séances en téléconsultation (visio avec comptes-rendus) et en présentiel en Ardèche (Montpezat-sous-Bauzon).






